mardi 28 juillet 2020

Des patients de la clinique du Château du Tremblay à Chaulgnes dénoncent de "graves dysfonctionnements"

Le Jdc

Publié le 21/07/2020

Des patients de la clinique du Château du Tremblay à  Chaulgnes dénoncent de "graves dysfonctionnements"

Un mouvement s’est créé à l’initiative de patients de la clinique du Château du Tremblay, du groupe Ramsay, à Chaulgnes. Une délégation de cinq d’entre eux a sollicité et obtenu de rencontrer la direction de l’établissement de santé mentale, mardi 21 juillet. Pour lui faire part de ce qu’ils qualifient de « graves dysfonctionnements ».

« Les patients de la clinique ainsi que les soignants n’en peuvent plus. » Ainsi commence un message émanant d’un patient de la clinique du Château du Tremblay, à Chaulgnes, qui dénoncent de « graves dysfonctionnements ».
La suite détaille à la fois un manque de communication et de transparence de la direction et du groupe Ramsay santé et une absence d’information sur un « éventuel déconfinement ». Les permissions de sortie ayant été « très réduites » depuis mars dans le cadre du dispositif sanitaire mis en place vis-à-vis du Covid-19 et les possibilités de visite également. Pas plus d’une heure par semaine.
« J’ai l’impression d’être là juste pour me voir administrer des médicaments ! On est loin de ce qui était promis : prise en charge individualisée, confort... »
UNE PATIENTE
« S’ajoutent bien d’autres choses qui rendent la vie difficile pour les patients et aussi pour les soignants, dont on voit bien qu’ils sont trop peu nombreux », nous a expliqué une patiente au téléphone. Elle est excédée. « J’ai voulu venir ici parce que je pouvais y trouver de l’équithérapie. Même les activités d’ergothérapie se sont raréfiées. Semble t-il pour des raisons de personnel allant faire des remplacements sur d’autres tâches. J’ai l’impression d’être là juste pour me voir administrer des médicaments ! On est loin de ce qui était promis : prise en charge individualisée, confort... »
Cette patiente évoque aussi l’état de « fatigue extrême » du personnel. « On voit bien qu’ils sont en sous-effectif », insiste t-elle.

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