vendredi 10 janvier 2020

Le Dr. Jean-Victor Blanc, psychiatre cinéphile, décrypte SWALLOW

Le Journal des femmes

10/01/20


En salles le 15 janvier, "Swallow", premier long-métrage de l'Américain Carlo Mirabella-Davis, dresse le portrait d'une desperate housewive, atteinte de la Maladie de Pica, qui avale des objets pour congédier la dépression. A cette occasion, nous avons sollicité l'avis d'un psychiatre : le Dr. Jean-Victor Blanc.

Le Dr. Jean-Victor Blanc, psychiatre cinéphile, décrypte SWALLOW
© UFO Distribution

Dans l'essai Pop & Psy, paru en octobre dernier chez Plon, il décrypte la façon dont le cinéma aborde les thématiques associées à la psychiatrie. Le Dr. Jean-Victor Blanc, 32 ans, anime également, une fois par mois au MK2 Beaubourg, des conférences autour d'une œuvre cinématographique relative à ladite question. Derniers exemples : Melancholia ou Requiem for a Dream. A l'occasion de la sortie de Swallow, le premier film de Carlo Mirabella-Davis, nous avons fait appel à son expertise pour discuter de l'héroïne, une jeune mariée dépressive souffrant de la maladie de Pica (qui pousse des individus à manger des choses non-comestibles). Mais aussi, et plus largement, de la folie au cinéma. Rencontre.    
Quelle a été votre réaction suite à la projection de Swallow ?

Dr. Jean-Victor Blanc : En tant que spectateur, c'est un film que j'ai beaucoup aimé. En tant que psychiatre, j'ai trouvé qu'il posait des questions de manière très intelligente et fine à travers ce symptôme assez énigmatique et fascinant que peut être la maladie de Pica. Il nous interroge aussi sur la dépression d'une femme enceinte.  


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