samedi 16 février 2019

De l’art des fous à l’art psychopathologique

De l’art des fous à l’art psychopathologique



Matthieu Péronnet     15 février 2019
© Matthieu Péronnet

À l’image de ce jardin extraordinaire dessiné par Charles Schley dans les années 1960, la nouvelle exposition du Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne nous invite à regarder les œuvres sous le prisme du seul jugement esthétique et non pas de projections subjectives.

Jean Janès (France) – nov. 1961, Sans titre – encre sur papier, 67 x 50 cm, MAHHSA – CEE © Dominique Baliko
Le Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne (MAHHSA), labellisé en tant que Musée de France en 2016, abrite la Collection Sainte-Anne. Celle-ci est gérée par une association, reconnue d’utilité publique, le Centre d’Etude de l’Expression, qui est un lieu d’enseignement, de recherche, de documentation et de conservation de cette collection institutionnelle.
La collection comporte deux fonds, l’un composé de peintures et dessins anciens, et l’autre qui rassemble près de 70.000 œuvres réalisées dans des ateliers thérapeutiques depuis 1950.
La précédente exposition du MAHHSA, qui s’est tenue à l’automne 2018, était centrée sur l’Exposition internationale d’art psychopathologique organisée à l’hôpital Sainte-Anne en 1950. Cet événement majeur du milieu du XXe siècle vit un engouement des psychiatres, comme du monde artistique, pour cet art dit psychopathologique, point de départ de nombreuses interrogations et recherches, mais aussi de préjugés.

Un nouveau nanomédicament pour traiter la douleur en évitant l’addiction aux opiacés

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COMMUNIQUÉ | 13 FÉVR. 2019 


©Adobe Stock

Un nanomédicament anti-douleur vient d’être développé par l’équipe de Patrick Couvreur à l’Institut Galien Paris-Sud (Université Paris-Sud/CNRS) en collaboration avec des scientifiques de l’Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris (Inserm/Université Paris Descartes) et du laboratoire de neuropharmacologie (Université Paris-Sud/Inserm). Ce nouveau médicament cible spécifiquement la zone d’inflammation douloureuse, tout en évitant les effets secondaires, notamment le phénomène d’addiction. Ces travaux sont publiés dans la revue Science Advances du 13 février 2019.

"Vu de l’intérieur" E03 : au cœur d’une unité sanitaire en maison d’arrêt

 

Pour ce troisième et dernier volet de notre série "Vu de l’intérieur" au cœur d’une unité sanitaire à la maison d’arrêt de Caen, Carole, infirmière nous parle de la prise en charge du patient détenu et de la relation soignant/soigné en milieu carcéral.

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On ne peut pas aller chercher le patient quand on veut et lui ne peut pas venir quand il veut. Lorsqu’on a besoin d’une consultation, d’un avis extérieur, c’est beaucoup plus compliqué qu’à l’hôpital. Il faut demander des autorisations. Cela mobilise beaucoup de temps et beaucoup de monde, précise Carole avant de se confier sur son rapport au patient détenu : la relation soignant/soigné dans le cadre de la détention, est particulière parce qu’on ne connait pas le motif d’incarcération des personnes. Nous n’avons pas accès aux dossiers. Mais pour Carole, le détenu est avant tout un patient : le motif d’incarcération n’a jamais été un frein à prodiguer des soins à une personne pour moi. C’est humain de porter un jugement mais cela ne m’empêche pas de soigner de la même façon.

Des résultats inattendus suggèrent que le cannabis pourrait augmenter la numération des spermatozoïdes

Univadis

Dawn O'Shea   Univadis Actualités médicales   11 févr. 2019

Des chercheurs ont fait une découverte inattendue selon laquelle le fait de fumer du cannabis est associé à une numération des spermatozoïdes plus élevée et à des taux de testostérone plus élevés chez les consommateurs modérés, par rapport aux hommes n’ayant jamais fumé de cannabis.


L’étude, publiée dans la revue Human Reproduction, a inclus 662 hommes hypofertiles s’étant rendus dans un centre de fertilité aux États-Unis entre 2000 et 2017. Il en ressort que les hommes ayant déjà fumé du cannabis présentaient une concentration du sperme significativement plus élevée que les hommes n’en ayant jamais fumé (P = 0,0003).


Comment annoncer une maladie grave à un patient ?



15.02.2019




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BURGER/PHANIE

Annoncer une grave maladie à un patient fait partie des étapes délicates d’une carrière. Les études de médecine n’y préparent pas forcément et il est hélas impossible de s’y soustraire. Le Généraliste a recensé pour vous quelques pistes méthodologiques pour s'y préparer et choisir les bons mots.

Après un ressenti négatif en consultation, 60 % des patients ont déjà cherché un nouveau médecin

Sophie Martos
| 15.02.2019



experience negative
Crédit Photo : PHANIE

Près d'un patient sur deux estime que leur médecin n'est pas assez attentif en consultation, selon une étude en ligne* réalisée auprès d'un millier de patients européens et américains par Zavamed, société spécialisée dans la téléconsultation et le téléconseil international notamment en santé sexuelle. « Notre étude s'intéresse à la façon dont les patients perçoivent le désintérêt que peuvent montrer certains médecins pour leurs problèmes médicaux et à ce qui fait qu'au cours d'une consultation, ils ont l'impression que leur praticien minimise ces problèmes », précise la société.

Un livre choc sur le harcèlement sexuel à l’hôpital




Paris, le mercredi 13 février 2019 - Cécile Andrzejewski, journaliste qui collabore notamment avec Mediapart, publie aujourd’hui un livre qui pourrait bien provoquer des remous dans la communauté hospitalière, au même titre qu’il y a deux ans Omerta à l’hôpital du Dr Valérie Auslender.

Baptisé Silence sous la blouse, l’ouvrage collige une dizaine de témoignages de professionnelles de santé (en milieu hospitalier) victime de harcèlement et d’agressions sexuelles. Il vise, en particulier à dénoncer l’impunité dont les agresseurs bénéficieraient…


L'amour, c'est quoi ? pour Duras, Aragon, Yourcenar, de Beauvoir...

Par Camille Renard   13/02/2019

En cette journée de célébration de l'amour, on aurait aimé poser la question aux intellectuels et artistes qu'on aime : l'amour, pour eux, qu'est-ce que c'est ? Duras, Aragon, Yourcenar, de Beauvoir... donnent leur définition, forcément subjective. 


L’amour est-il l’opium du peuple ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
14/02/2019  43 MIN

Aujourd'hui, jour de la Saint Valentin, nous recevons Eva Illouz, sociologue spécialiste des émotions, pour comprendre les soubassements sociaux du sentiment amoureux.
Deux mains enlacées
Deux mains enlacées Crédits : Westend61 - Getty
C’est la St Valentin ! Peut-être êtes-vous comme Paco, 20 ans, qui explique au Parisien qu’il offrira des roses blanches à sa copine cette année parce que dit-il « il convient de montrer tous les jours qu’on tient à l’être aimé ». Ou alors vous imiterez Sébastien, 29 ans, qui a décidé « d’offrir un petit séjour en Normandie à sa compagne », à moins que vous ne soyez plutôt comme Xavier, 36 ans, pour qui l’important c’est « de se retrouver à deux et de passer du temps ensemble ». Bref peut-être céderez-vous comme tout le monde aux codes modernes du romantisme et au passage obligé par la case restaurant-bougies-chocolats. Mais comment et par qui ces codes amoureux ont-ils été définis en premier lieu, et au service de quoi ? Il se pourrait en effet que nos émotions, même les plus pures, ne nous appartiennent pas autant que nous voudrions le croire. 
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Eva Illouz 
Eva Illouz : 
Le capitalisme a produit à partir des années 20 des marchandises émotionnelles. 
La vocation de la sociologie est de montrer que ce qui semble privé a un caractère beaucoup plus collectif. Au moins une partie de notre expérience personnelle a un caractère collectif. 
  


Face à la mort : trois récits inattendus

LES PIEDS SUR TERRE par Sonia Kronlund
14/02/2019
27 MIN

Ils croisent la mort tous les jours. En faisant la liaison entre le décès et l'enterrement, en annonçant aux patients qu'ils n'arriveront pas à les soigner, en repensant à de funestes vacances. Trois histoires racontées par ceux qui côtoient la mort au quotidien.
Côtoyer la mort au quotidien.
Côtoyer la mort au quotidien. Crédits : Marcos Borsatto / EyeEm - Getty
Marc est responsable d’une chambre funéraire. Il y a quelques années, pendant des mois, il a dû se battre pour faire inhumer une femme que personne ne voulait enterrer.
Nous avons gardé le corps pendant un an. Le personnel funéraire a développé de l'empathie pour la défunte et a souhaité assister à son départ.
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« Ce n'est pas normal de se voir refuser des soins » en tant que patient précaire, recadre Christelle Dubos, secrétaire d'État

Marie Foult
| 14.02.2019



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Crédit Photo : S. Toubon

Christelle Dubos, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, a détaillé ses pistes d'actions ce jeudi matin, dans le cadre d'une rencontre organisée par l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS).
Parmi celles-ci, la santé des personnes « les plus vulnérables ». Dans ce cadre, la secrétaire d'État a rappelé que la fusion de l'aide à la complémentaire santé (ACS) et de la CMU-C allait être mise en œuvre au 1er novembre 2019, afin d'améliorer l'accès aux soins en réduisant le taux de non-recours aux droits sociaux, et de simplifier la couverture sociale des plus démunis.

Les agents de la psychiatrie mobilisés au CHU

Accueil

GUADELOUPE

Par Olivia LOSBAR  le 14/02/2019

Depuis 5h ce jeudi matin, les agents du secteur de la psychiatrie du CHU affiliés UTS UGTG sont mobilisés devant les locaux. Depuis le mois de janvier 2018, les agents dépendent administrativement du centre hospitalier de Monterran mais ils dénoncent une baisse de salaire de près de 300 euros depuis ce transfert.

chu

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Maltraitance en Ehpad : "Si la vieille dame ou le vieux monsieur est d'accord, pourquoi pas poser une caméra dans la chambre ?"

Par franceinfo  15/02/2019

Un résident d\'Ehpad lit dans sa chambre, à Paris, le 5 juillet 2018.
Un résident d\'Ehpad lit dans sa chambre, à Paris, le 5 juillet 2018.
Un résident d'Ehpad lit dans sa chambre, à Paris, le 5 juillet 2018. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Alors qu'un aide-soignant est jugé en comparution immédiate pour avoir violenté une pensionnaire d'un Ehpad du Val-de-Marne, Romain Gizolme, le directeur de l'association des directeurs au service des personnes âgées, évoque la possibilité d'installer des caméras dans les chambres des résidents volontaires.
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Les Ehpad au bord de la crise de nerfs

Par France 3  15/02/2019

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Le mouvement de contestation des personnels des Ehpad avait mis en lumière leurs difficultés au quotidien. Débordements, personnels maltraités… Dans certains établissements, des équipes viennent désormais en support.
Dans cette maison de retraite de l’Oise, à Breteuil, il y a 56 résidents âgés dépendants qui vivent. Parfois très handicapés. 25 soignants en tout. Et comme dans la majorité des Ehpad, le personnel est en nombre insuffisant.

Eglise et homosexualité : les lourds secrets du Vatican

15/02/2019   

43 MIN

Le Vatican abriterait une des plus grandes communautés homosexuelles au monde selon le journaliste Frédéric Martel qui publie l'ouvrage « Sodoma. Enquête au cœur du Vatican. » aux éditions Robert Laffont.


Célébration de l’Épiphanie au Vatican
Célébration de l’Épiphanie au Vatican Crédits : Franco Origlia / Contributeur - Getty

L’écrivain et sociologue y dénonce l’hypocrisie du système ecclésiastique qui diabolise l’homosexualité alors que les dignitaires de l’Eglise seraient en majorité eux-mêmes homosexuels. 
L’ouvrage ne manquera pas de bousculer le Vatican, puisqu’il paraîtra jeudi 21 février prochain, premier jour du sommet à Rome sur la prévention de la pédophilie dans l’Eglise. Un sommet auquel tous les présidents de conférences épiscopales du monde ont été convoqués.
Frédéric Martel, écrivain, sociologue et producteur à France Culture, et auteur de Sodoma. Enquête au cœur du Vatican est notre invité. Cet ouvrage paraîtra chez Robert Laffont la semaine prochaine dans une vingtaine de pays à la fois, et en huit langues


Obeïda et Amar, les orphelins français de Daech

Par Luc Mathieu, Envoyé spécial à Al-Hol (Syrie) — 
Obeïda, fils de Julie Maninchedda, dans les bras d’une jihadiste à Al-Hol.
Obeïda, fils de Julie Maninchedda, dans les bras d’une jihadiste à Al-Hol.Photo Véronique de Viguerie. Getty Reportage pour Libération

Les deux frères, âgés de 1 et 3 ans, vivent dans le camp syrien d’Al-Hol et sont dans un état très préoccupant. En France, leurs grands-parents réclament d’urgence leur rapatriement.