samedi 16 février 2019

L’amour est-il l’opium du peuple ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
14/02/2019  43 MIN

Aujourd'hui, jour de la Saint Valentin, nous recevons Eva Illouz, sociologue spécialiste des émotions, pour comprendre les soubassements sociaux du sentiment amoureux.
Deux mains enlacées
Deux mains enlacées Crédits : Westend61 - Getty
C’est la St Valentin ! Peut-être êtes-vous comme Paco, 20 ans, qui explique au Parisien qu’il offrira des roses blanches à sa copine cette année parce que dit-il « il convient de montrer tous les jours qu’on tient à l’être aimé ». Ou alors vous imiterez Sébastien, 29 ans, qui a décidé « d’offrir un petit séjour en Normandie à sa compagne », à moins que vous ne soyez plutôt comme Xavier, 36 ans, pour qui l’important c’est « de se retrouver à deux et de passer du temps ensemble ». Bref peut-être céderez-vous comme tout le monde aux codes modernes du romantisme et au passage obligé par la case restaurant-bougies-chocolats. Mais comment et par qui ces codes amoureux ont-ils été définis en premier lieu, et au service de quoi ? Il se pourrait en effet que nos émotions, même les plus pures, ne nous appartiennent pas autant que nous voudrions le croire. 
Pour en discuter aujourd’hui dans Les Matins de France Culture, Guillaume Erner reçoit Eva Illouz 
Eva Illouz : 
Le capitalisme a produit à partir des années 20 des marchandises émotionnelles. 
La vocation de la sociologie est de montrer que ce qui semble privé a un caractère beaucoup plus collectif. Au moins une partie de notre expérience personnelle a un caractère collectif. 
  


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