samedi 7 septembre 2019

À quoi ressemblait le Paris des années 1950 pour les «mauvaises filles»?

Slate.fr

Véronique Blanchard — 

Avec «Vagabondes, voleuses, vicieuses», l'historienne Véronique Blanchard revient sur les trajectoires de jeunes filles condamnées à l'après-guerre dans l'ancien département de la Seine.


«On ne naît pas déviante, on le devient.» Ça pourrait être la conclusion à la lecture de la très complète enquête de Vagabondes, voleuses, vicieuses - Adolescentes sous contrôle, de la Libération à la libération sexuelle, réalisée par l'historienne Véronique Blanchard et qui paraît aux éditions François Bourin le 5 septembre. À travers les histoires de Paule, Adèle, Luce et bien d'autres, l'autrice raconte comment les «mauvaises filles» condamnées par la justice des mineures à Paris dans les années 1950 et 1960 étaient traitées et perçues par la société. Grâce à des archives, on découvre avec stupeur leur quotidien, mais aussi les injonctions aux genres de l'époque et les sources d'inégalités qui perdurent encore aujourd'hui. Leur parcours dans des internats, des hôpitaux et des prisons ont encore beaucoup à nous apprendre.

Nous publions ci-dessous un extrait de l'ouvrage.

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