mardi 6 août 2019

Le burn-out des militantes féministes


Valentine Leroy — 

À moins de 40 ans, les militantes féministes ont déjà subi cet épuisement physique, émotionnel et mental. La France est à la traîne sur ce sujet qui fait l'objet d'études aux États-Unis.


Anaïs Leleux, militante féministe pour Nous Toutes, s'est rendue compte qu'en deux jours elle pouvait passer plus de cinq heures «rien que sur WhatsApp, dans des conversations militantes». Manifestation du collectif à Paris, le 24 novembre 2018. | AFP
Anaïs Leleux, militante féministe pour Nous Toutes, s'est rendue compte qu'en deux jours elle pouvait passer plus de cinq heures «rien que sur WhatsApp, dans des conversations militantes». Manifestation du collectif à Paris, le 24 novembre 2018. | AFP
Anaïs Bourdet de Paye Ta Shnek d'abord, le 23 juin dernier, puis l'association Féministes contre le cyberharcèlement: elles n'en peuvent tout simplement plus.
Entre témoignages reçus, violences subies et militantisme énergivore, les militantes féministes sont confrontées à ce que l'on nomme aujourd'hui le «burn-out militant».
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