jeudi 9 mai 2019

Troubles alimentaires : de nouveaux résultats en faveur d’une origine infectieuse

Univadis

Par Agnès Lara   6 mai 2019

À retenir

À  partir d’une cohorte d’un demi-million d’adolescentes, une étude danoise suggère que les infections plus ou moins sévères, c’est-à-dire ayant conduit à une hospitalisation ou à un traitement antibiotique en ville, sont associées à un risque accru de développer un trouble alimentaire ultérieur (anorexie, boulimie, ou autres troubles alimentaires non spécifiés). Ce surrisque semble accru avec la proximité temporelle de l’infection, le risque maximum étant observé dans les 3 mois. Une association dose-réponse en fonction du nombre d’expositions à un germe infectieux est également observée.

Pourquoi cette étude a-t-elle été réalisée ?


Le rôle des infections dans le développement de pathologies psychiatriques fait l’objet d’un intérêt croissant. Mais le lien avec les troubles alimentaire a été encore peu étudié.


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