lundi 13 mai 2019

Les art-thérapeutes veulent être reconnus comme des psychothérapeutes

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Étienne Paré
    Publié le 
GEN-ART-THERAPIE
 ÉTIENNE PARÉ/AGENCE QMI
L’art-thérapie a beau avoir fait ses preuves en relation d’aide, ceux qui sont formés pour la pratiquer ne sont plus reconnus comme des psychothérapeutes depuis 10 ans au Québec, ce qui complique leur métier.
«Les institutions publiques, dans les CIUSSS, qui étaient d'importants clients, ne veulent plus faire appel à nous», s’est désolée Marie-Émilie Louis, présidente de l’Association de dramathérapie, une forme d’art-thérapie par le théâtre.
Adoptée en 2009, la Loi 21 a sévèrement restreint l’obtention du titre de psychothérapeute pour empêcher les charlatans de se qualifier ainsi. Les permis de psychothérapie sont, depuis, délivrés par l’Ordre des psychologues. Ceux qui possédaient le titre avant l’adoption de la loi sont protégés par une clause grand-père, mais les nouveaux psychothérapeutes doivent faire partie d’un ordre professionnel.
«Des négociations ont eu lieu il y un mois avec l’Ordre des psychologues. Par contre, pour former un ordre professionnel, ce sera plus difficile. Avec les règles actuelles, il faut qu’il y ait déjà eu un préjudice envers la population et pour le moment, heureusement, il n’y a jamais eu de plainte contre un art-thérapeute», a résumé Mme Louis, qui participait samedi à un colloque sur l’art-thérapie dans le cadre de la semaine de la santé mentale.

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