lundi 1 avril 2019

Autisme : "Il faut agir le plus tôt possible", dit Sophie Cluzel




La secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées Sophie Cluzel. Photo Eric FEFERBERG/AFP
La secrétaire d'Etat en charge des Personnes 
handicapées Sophie Cluzel. 
Photo Eric FEFERBERG/AFP

À la veille de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel dresse le bilan de la stratégie du gouvernement lancée l’an dernier.

L’an dernier, le gouvernement a lancé une stratégie nationale pour l’autisme 2018-2022 avec cinq priorités : la recherche, le diagnostic, l’intervention précoce, la scolarisation, mais aussi le soutien aux adultes autistes. Une stratégie qui intervient après trois plans autisme successifs. La secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées Sophie Cluzel dresse le bilan.

À la présentation du plan autisme l’an dernier, vous aviez promis un dépistage précoce plus systématique : où en est-on ?

"J’ai une seule boussole : les recommandations de la Haute autorité de santé qui soulignent la nécessité d’un diagnostic et d’une intervention précoce. Il est possible alors de remettre l’enfant dans une situation d’interaction. Et de lui permettre de rentrer dans les apprentissages. Cette intervention précoce repose sur un parcours de soins coordonné entre tous les professionnels et une prise en charge pluridisciplinaire avec un forfait d’intervention précoce pris en charge par la Sécurité sociale, avec zéro reste à charge pour les familles."

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