lundi 18 mars 2019

Crise psychique et contrainte

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SUISSE

 

PSYCHIATRIE X 
Si ses formes ont évolué, la contrainte en psychiatrie reste difficile à vivre, pour les patients comme pour les soignants. Malgré une volonté affichée de dialogue de la part institutionnelle, la réalité vécue par les personnes ayant subi ces mesures peut être traumatisante, comme le révèlent des témoignages. La question sera au centre du 30e congrès du GRAAP. «Maladies psychiques et contraintes: pour protéger qui?», 30e congrès du Graap-Fondation, 8 et 9 mai, à Lausanne. Programme et inscription.: fondation.graap.ch
Comment faire pour protéger et soigner une personne, malgré son refus? En psychiatrie, le recours à la contrainte peut s’avérer incontournable en cas de crise sévère, pour protéger un patient de lui-même et parfois protéger les autres. Les P(L)AFA (placements à des fins d’assistance)1 en sont la forme la plus connue; ils aboutissent à un séjour en foyer ou en hôpital. La fixation (à un lit, au moyen de sangles, par exemple), l’enfermement dans une unité ou dans une chambre de soins intensifs, la médication forcée, mais aussi l’obligation de porter une tenue d’hôpital, la surveillance rapprochée ou la limitation de l’accès aux médias, au téléphone ou au courrier, constituent d’autres mesures de contrainte qui ne peuvent être envisagées que sous certaines conditions.

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