samedi 18 août 2018

"Les déconvertis de la psychanalyse"

Agoravox TV
par Tuco  20 août 2018

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Sophie Robert interviewe un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen) et trois anciens psychanalystes (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire. 

( In Wikipedia) Sophie Robert En 2011, en partenariat avec Vincent Gerhards, alors président de l’association Autistes sans frontières, elle réalise Le Mur ou la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme1, premier volet d'une série documentaire sur la psychanalyse que Sophie Robert et sa maison de production prévoient alors de réaliser. Les critiques des milieux psychanalytiques contre le film prennent vite une tournure judiciaire, débouchant sur l'interdiction provisoire du film, qui sera finalement levée2,3.


Exposition : l’art des captifs s’évade à Sète

Le Musée international des arts modestes (MIAM) présente les œuvres de prisonniers, réfugiés, internés… jusqu’au 23 septembre.
LE MONDE |  |  Par 

« Le Voyage d’Hafiz El Sudani », d’Hafiz Adem, un réfugié soudanais arrivé en France en 2017.
« Le Voyage d’Hafiz El Sudani », d’Hafiz Adem, un réfugié soudanais arrivé en France en 2017. HAFIZ ADEM

La psychiatrie, un secteur en état d’urgence

Editorial. Longs délais de prise en charge, soignants à bout, familles et patients abandonnés, la situation dans les services de psychiatrie est critique. Or, les pouvoirs publics ne semblent pas en mesurer la gravité.
LE MONDE 
Lors d’un rassemblement du personnel de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-les-Rouen (Seine-Maritime), le 29 mai 2018.
Lors d’un rassemblement du personnel de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-les-Rouen (Seine-Maritime), le 29 mai 2018. CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Editorial du « Monde ». Le diagnostic est largement partagé : la psychiatrie publique française est en pleine dépression. Ces dernières années, de nombreux rapports en ont fait le constat unanime. Sur le terrain, tout contribue à cette crise : des délais sans fin de prise en charge, des soignants usés et désabusés, des familles et des patients qui se sentent abandonnés. La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a elle-même reconnu, il y a quelques mois, qu’« il n’y a pas eu un vrai investissement depuis des années » en psychiatrie, et elle a déploré un état de « souffrance générale » des professionnels et des malades.

Martin Winckler : «Le refus des rapports de force n’empêchera nullement le désir de s’exprimer»

Par Noémie Rousseau, dessin Fanny Michaëlis — 




Pour le médecin et militant, il n’y a pas d’«absolu» du plaisir (féminin ou masculin). Il faut refuser les normes de féminité ou de masculinité imposées par les autres. Le combat est à la fois intime et collectif.

Vague de suicides à Fleury-Mérogis : la contrôleure des prisons pointe "la surpopulation carcérale"

17 août 2018

Dix hommes et une femme, détenus à la prison de Fleury-Mérogis, ont mis fin à leurs jours au cours des huit derniers mois. Pour Adeline Hazan, il faut rapidement rendre les lieux de détention plus humains.

INTERVIEW
Onze personnes se sont suicidées à la prison de Fleury-Mérogis depuis le début de l'année. C'est plus que les deux années précédentes. "Malheureusement, cette vague de suicides est la conséquence d'un fléau absolument considérable qui touche les prisons françaises depuis des décennies : la surpopulation carcérale", dénonce Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privations de liberté, vendredi matin sur Europe 1.

AXEL HONNETH, PENSEUR CRITIQUE DE LA RECONNAISSANCE

Logo Le nouveau magazine littéraire
Louis Carré    17/08/2018

Louis Carré nous invite à découvrir Axel Honneth, philosophe allemand – appartenant à la prestigieuse école de Francfort – ayant consacré son oeuvre à la question de la reconnaissance.

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Chercheur qualifié du Fonds national de la recherche scientifique (Belgique). Il est rattaché au Département de philosophie et à l’institut Esphin de l’Université de Namur. Auteur de « Axel Honneth. Le droit de la reconnaissance » (Michalon, 2013)

Qu’ont en commun – hormis leur brûlante actualité – les luttes menées par les femmes contre la domination masculine et celles de travailleurs et d’employés pour les droits sociaux ? Selon le philosophe allemand Axel Honneth (né en 1949), il s’agit là de deux exemples de revendications animées par un même mobile : de la part de celles et ceux qui y prennent part, une demande de reconnaissance de leur « dignité ».

Mépris et déni de reconnaissance

Depuis la parution en 1992 de son maître ouvrage intitulé La Lutte pour la reconnaissance, Honneth n’a eu de cesse d’insister sur le fait que la plupart des conflits qui agitent les sociétés contemporaines sont liés à des enjeux de reconnaissance. Un tel diagnostic part d’une donnée anthropologique qui veut que chaque être humain parvient à établir un rapport positif à lui-même grâce au respect que lui témoigne autrui. A l’inverse, notre identité morale se dégrade en fonction des expériences de mépris et de déni dont nous sommes quotidiennement victimes.

vendredi 17 août 2018

Les centres médico-psychologiques débordés

Entre économies de personnel et demande toujours croissante, ces structures se battent pour rester un maillon essentiel des soins de santé mentale.
LE MONDE  |   Par 

Devant le centre médico-psychologique (CMP) de Bruyères, petite ville des Vosges de 3 362 habitants, pas une voiture. Comme tous les CMP, il assurait gratuitement des consultations pour toute personne du territoire en souffrance psychique, prenant en charge des dépressions passagères jusqu’à des troubles psychiatriques sévères, comme la schizophrénie. Il a fermé en juin.

Jacques Testart «Le transhumanisme est une idéologie infantile»

Par Erwan Cario — 

Dessin de Simon Bailly
Dessin de Simon Bailly

Avec ses promesses de toute-puissance, ce courant futuriste commence à séduire au-delà des technophiles enthousiastes. Pour le biologiste Jacques Testart, père scientifique du premier bébé-éprouvette, il s’agit d’une croyance dangereuse et il faut questionner d’urgence la notion même de progrès scientifique.

En 2045, l’intelligence artificielle va brutalement dépasser l’intelligence humaine. Capables de s’auto-améliorer à l’infini, des programmes ultra-perfectionnés sauront résoudre tous les problèmes de l’humanité, à commencer par la mort. Alors, enfin, le post-humain, génétiquement amélioré et technologiquement augmenté, pourra se considérer accompli. C’est la promesse du transhumanisme, courant longtemps jugé comme gentiment illuminé mais dont le discours porte aujourd’hui de plus en plus. Dans son ouvrage Au péril de l’humain paru au Seuil, écrit avec la journaliste Agnès Rousseaux, le biologiste Jacques Testart, père scientifique du premier bébé-éprouvette, s’alarme des conséquences irréversibles sur le monde qu’une telle idéologie pourrait engendrer.

Des enfants nés par don de gamètes percent le secret de leurs origines

Les tests génétiques récréatifs permettent à des personnes conçues par don anonyme de trouver leur donneur ou des demi-frères et sœurs.
LE MONDE  |   Par 

Lisa s’est toujours doutée qu’il y avait « un problème avec sa naissance ». Un « gros secret ». Les indices se sont accumulés comme des petits cailloux menant à la solution de l’énigme.
D’abord, elle ne ressemble pas aux autres membres de sa famille. « On me demande tout le temps quelle est mon origine : espagnole, italienne, voire iranienne », relate la jeune femme. Autre détail : sa mère n’a jamais utilisé de contraceptif.
Et puis un jour, au cours de ses études de droit, un examinateur l’interroge sur la procréation médicalement assistée avec don de gamètes : « Quelle est votre opinion sur l’anonymat du donneur ? » A 21 ans, elle n’en sait rien. Ça la vexe, elle se documente. « Je me suis dit : les pauvres [enfants nés par don], pour eux ce n’est pas drôle, poursuit-elle. Petit à petit, l’idée a fait son chemin dans ma tête. » Questionnée, sa mère finit par lui dire la vérité : Lisa a elle-même été conçue par don.
Tout de suite, la question de ses origines s’est posée. « J’ai besoin de savoir d’où je viens, à qui je ressemble, explique la jeune femme. Pour transmettre quelque chose à mes futurs enfants. Pas ce vide. » Le 14 juillet 2016, elle réchappe de l’attentat qui fait 86 morts sur la promenade des Anglais à Nice. L’événement lui fait sauter le pas.

Battue, une femme reçoit un avis d'expulsion à cause de ses cris

Par Chloé Pilorget-Rezzouk — 
Photo d'illustration à Paris, en octobre 2014.
Photo d'illustration à Paris, en octobre 2014. Photo Christophe Maout pour Libération

A La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), Elodie et ses enfants font l’objet d’une procédure d’expulsion de leur logement social en raison de «nuisances sonores» signalées par les voisins. Face à la mobilisation, le bailleur 3F a finalement réagi, promettant de les reloger.

C’est une voix sereine, quoique un peu timide, à l’autre bout du fil. «La mobilisation a servi, ça a fait bouger les choses», dit Elodie, 37 ans. Cette mère de deux enfants, battue par son conjoint, fait l’objet d’une procédure d’expulsion de son logement social à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), en raison de «nuisances sonores». Nuisances qui n’étaient autres que ses cris.

Le Dr Gilles Lazimi, pionnier dans la lutte contre les violences faites aux femmes

Bénédicte Gatin
| 14.08.2018



Lazimi
DR

« Un homme violent avec sa femme, ce n’est pas un bon père » ; « Un monsieur qui frappe sa femme et les enfants qui regardent derrière c’est de la maltraitance », etc. Dans le petit bureau du département de médecine générale de paris 6 où nous nous rencontrons, les affiches au mur donnent le ton : enseignant, médecin depuis plus de 31 ans, le Dr Gilles Lazimi est aussi un fervent militant de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Pour autant, « je ne suis pas un spécialiste des violences, je suis généraliste », revendique-t-il fermement.
Par Zahra Chenaoui     Publié le 13 Août 2018

S’aimer au Maghreb (2/6). Groupes Facebook, discussions entre amis, films pornos, livres, tout est bon pour tenter de s’informer sur la sexualité au cœur de la société algérienne, un sujet toujours tabou dans les familles.

DELPHINE LEBOURGEOIS
« Je suis une femme de 24 ans, fiancée à un homme que j’aime (…) Je commence à le sentir distant. (…). Un soir, on discutait au téléphone, et il me dit : je veux que tu m’envoies une photo de toi en pyjama et je veux voir tes seins ! (…) Vos conseils, svp. » Sur cette page Facebook, les messages se succèdent, avec de faux airs de petites annonces. Le groupe, réservé aux femmes, n’est accessible que sur invitation et après avoir répondu à un questionnaire.

Celles qui administrent la page se chargent de transmettre les questions et les réponses. « Je n’ai pas envie de faire l’amour, ça énerve mon mari. Que dois-je faire ? », demande l’une, quand l’autre s’interroge : « Je suis amoureuse d’un garçon, il m’a demandée en mariage, mais je veux finir mes études d’abord. Vos conseils ? »

Dans l’anonymat, des centaines de discussions virtuelles se tiennent chaque jour. « Etre en couple, ça ne s’apprend pas au sein de la famille. Ça se transmet sur Internet », tranche Nedjma [les prénoms ont été modifiés], 24 ans, utilisatrice régulière.

« Conservateurs et “incels” partagent une vision du sexe archaïque, préféministe et conflictuelle »



Publié le 14 Août 2018

C’était mieux avant ? (4/6) Pour Michael Kimmel, sociologue américain, les « incels », ou « célibataires involontaires », entretiennent une vision de l’Histoire qui occulte l’émancipation des femmes.

Tribune. Il y a encore quelques mois, aucun des lecteurs de ces lignes n’avait entendu parler des « incels ». Ce n’est plus le cas aujourd’hui, depuis l’effroyable attaque à la voiture-bélier qui eut lieu fin avril à Toronto (Canada).

Au volant d’une camionnette de location, le conducteur, Alek Minassian, un jeune homme âgé de 25 ans, a foncé dans la foule d’une rue animée de la capitale de l’Ontario, tuant dix personnes. Peu avant l’attaque, il avait publié sur sa page Facebook un message annonçant le début de la « rébellion incel » – c’est-à-dire une communauté en ligne d’hommes se définissant comme des « célibataires involontaires » [involuntary celibates en anglais], c’est-à-dire qui n’avaient pas de relations sexuelles mais dont l’abstinence ne dépendait pas d’un choix moral ou religieux. Ils voulaient du sexe, ils le « méritaient ». Simplement, les femmes ne leur donnaient pas satisfaction.

« Je ne sais pas pourquoi vous, les filles, vous n’avez jamais été attirées par moi, mais je vais toutes vous punir pour ça »

mercredi 15 août 2018

Des greffes de neurones pour lutter contre la maladie de Parkinson

Une équipe japonaise espère générer de la dopamine dans le cerveau de sept patients volontaires pour cet essai clinique inédit.
LE MONDE  |  Par 

Le professeur Jun Takahashi annonce, le 30 juillet à Kyoto, une nouvelle technique de soin destinée aux patients atteints de Parkinson.
Le professeur Jun Takahashi annonce, le 30 juillet à Kyoto, une nouvelle technique de soin destinée aux patients atteints de Parkinson. KYODO / REUTERS
Au Japon, une stratégie inédite de lutte contre la maladie de Parkinson vient d’être lancée. Le recrutement de sept volontaires pour un essai clinique a été annoncé le 30 juillet par l’université de Kyoto. Cette première consiste à générer des neurones à partir de cellules-souches, pour les injecter dans le cerveau des patients, qui seront suivis jusqu’en 2022.
L’initiative suit les tests précliniques prometteurs effectués sur des singes dont le mouvement avait été altéré par l’administration d’une toxine. Les résultats, détaillés en août 2017 dans la revue Nature, montraient une amélioration de la motricité des primates.

mardi 14 août 2018

« Les sites médicaux sur Internet, de véritables pièges »

13/08/2018

Antoine Pelissolo, chef du service psychiatrie à l’hôpital Albert-Chenevier à Créteil, revient sur le recours aux sites internet médicaux pour faire de l’autodiagnostic. Un "véritable piège" selon ce professionnel.


«Amok», quand la rage tue

 13 août 2018

Accès de rage meurtrier dû à une humiliation, le terme tiré du malais «amuk» est un trouble exclusivement masculin introduit dans le monde francophone au début du XXe siècle. Il navigue aux carrefours entre anthropologie, psychiatrie et littérature.

Loin de se limiter à la joie, la tristesse, la surprise et la colère, la palette des émotions humaines comporte un nombre quasi infini de nuances, qui varient selon les cultures et se transforment au cours du temps. «Le Temps» vous fait découvrir cinq émotions en apparence méconnues, mais qui vous paraîtront sans doute familières
Amok. Son simple susurrement fleure la chaleur moite, la douleur d’une fièvre lancinante. Tiré du malais amuk, le terme désigne, dans l’ensemble du «monde malais» (Indonésie, Malaisie, Philippines), une rage meurtrière incontrôlable. Selon la tradition, c’est la réaction d’un homme humilié en public qui, pour prouver sa virilité et soigner son orgueil meurtri, se lance dans une tuerie de masse sans discrimination qui prend parfois la forme de meurtre-suicide. A mi-chemin entre culture et médecine, l’amok peut être utilisé pour qualifier à la fois l’auteur d’un acte meurtrier que l’acte lui-même.

lundi 13 août 2018

POINT DE VUE. Faut-il faire entrer le soin en prison ou faire sortir les malades de prison ?

par Cécile Marcel   09/08/2018

Centre pénitentiaire de Lorient Ploemeur. Photo d'illustration.
Centre pénitentiaire de Lorient Ploemeur. Photo d'illustration. | THIERRY CREUX - OUEST FRANCE

Cécile Marcel, Directrice de la section française de l’Observatoire international des prisons, souligne les enjeux de la prise en charge des pathologies mentales dans les établissements pénitentiaires. Mais l’incarcération a-t-elle vocation à compenser la faillite du système de santé mentale, interroge-t-elle aussi.
Janvier 2018. Coup sur coup, en moins d’une semaine, deux personnes sont retrouvées mortes au centre pénitentiaire de Nantes. Leur point commun ? Toutes deux étaient suivies pour de graves troubles psychiques.
Deux tragédies qui illustrent une double réalité : la prévalence, en prison, de personnes souffrant de maladies mentales, et l’aggravation, en détention, de leur état de santé. Dans un environnement particulièrement anxiogène, où la prise en charge est souvent défaillante, la pathologie trouve un terreau favorable pour se déployer. Une personne détenue sur quatre souffrirait de troubles psychotiques. C’est huit fois plus que dans la population générale.

Pour en finir avec la peur de la maladie mentale

09/08/2018 


La ministre de la Santé a présenté 37 actions sur la santé mentale visant notamment la « déstigmatisation ». Sur le terrain, associations et fondations œuvrent dans ce sens avec l’arrivée des premiers secours en santé mentale.

Manifestation de rue à Paris lors de la « Mad pride » regroupant les utilisateurs des services de santé mentale et les familles des malades en juin 2018.   Photo Bertrand GUAY/AFP
Manifestation de rue à Paris lors de la « Mad pride » regroupant les utilisateurs des services de santé mentale et les familles des malades en juin 2018. Photo Bertrand GUAY/AFP

Comment réagir face à un collègue qui s’isole peu à peu, un ami dont on craint qu’il se suicide, un inconnu qui “pète un plomb” en pleine rue ? « La tendance naturelle, quand une personne manifeste des signes de mal-être, c’est de détourner le regard », note Roselyne Touroude, vice-présidente de l’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques). Pourtant, comme il existe des premiers gestes physiques à réaliser sur une personne blessée avant l’arrivée des secours professionnels, il existe des « premiers secours en santé mentale » (PSSM) à prodiguer en attendant que la crise soit passée ou qu’une prise en charge adaptée ne soit trouvée.

Deux jours pour apprendre à réagir

Né en Australie en 2001, le programme PSSM vise à apprendre aux citoyens comment se comporter face aux premières manifestations de troubles psychiques et à bien connaître le système de soins et d’accompagnement afin d’être en mesure d’aider les malades à s’orienter « vers un dispositif susceptible d’apporter l’écoute et les soins requis par leur état de santé », explique l’association PSSM France. Créé fin juin, cette structure – regroupant l’Unafam, Santé mentale France et l’organisme de formation INFIPP – dispensera, à partir de 2019, des formations à ce programme enseigné dans une vingtaine de pays dans le monde.

Maniac : la nouvelle série Netflix se dévoile dans un trailer

Par



La plateforme américaine a dévoilé une nouvelle série, Maniac, avec Emma Stone et Jonah Hill dans les rôles principaux. Voici le premier trailer.

[...] Maniac est une “série à l’humour noir aux allures de Black Mirror” selon Cosmopolitan. La série raconte l’histoire d’Annie Landsberg (Emma Stone) et d’Owen Milgrim (Jonah Hill), deux personnes sélectionnées pour réaliser un essai de trois jours. Bien sûr, il semble y avoir peu d’informations sur cet essai, à part que le médicament proposé est censé “guérir tous les tourments de l’esprit”. Maniac se plonge dans ce qui se passe pendant sa participation.
Dans la série, Annie et Owen sont des étrangers avant de se lancer dans l’essai. Annie décide de participer, en partie, grâce à de mauvaises relations familiales. Owen, par contre, a souffert toute sa vie de ce qui semble être la schizophrénie, bien que le diagnostic soit contesté.