lundi 24 décembre 2018

Les données génomiques de 2000 cerveaux humains pourraient révéler les racines de la schizophrénie, de l’autisme et d’autres troubles neurologiques

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Les tissus provenant de banques de cerveaux ont alimenté un ensemble de données génomiques pouvant contenir des indices sur les origines de la schizophrénie, de l'autisme et d'autres troubles neurologiques. | McLean Hospital

Plus de 2000 cerveaux humains stockés dans des banques de tissus abandonnent à présent leurs secrets génétiques ! Des analyses du génome ont déjà révélé des centaines de sites où l’ADN tend à différer, entre les personnes ayant ou non une maladie psychiatrique particulière. Mais ces études n’identifient pas des gènes spécifiques coupables, ni ce qu’ils font exactement dans le cerveau.

« Il y avait une sorte de chaînon manquant », explique Daniel Geschwind, neurogénéticien à l’Université de Californie (UC) à Los Angeles. Geschwind, ainsi que d’autres membres du consortium PsychENCODE (financé à hauteur d’environ 50 millions de dollars par les Instituts nationaux de la santé des États-Unis (NIH) à Bethesda, dans le Maryland), ont tenté de combler ce fossé en recherchant les gènes exprimés et où ils se situent. Le consortium se concentre sur les régions régulatrices, qui contrôlent l’expression des gènes codant les protéines, et que des études antérieures ont identifié comme étant des facteurs de risque de maladie psychiatrique.


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