dimanche 2 septembre 2018

Hors contrat : comment comprendre le succès des écoles alternatives ?

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Des établissements dits « hors contrat » scolarisent 73 000 élèves dans le primaire et le secondaire. Ils verront leurs règles évoluer à la rentrée.
LE MONDE  | Par 
La rentrée 2018 verra un renforcement inédit des conditions d’ouverture des écoles hors contrat – c’est-à-dire ni publiques ni privées sous contrat –, dans un contexte où le succès de ces établissements alternatifs se confirme depuis dix ans.
[...] 5. Pédagogies alternatives et « éducation à l’ancienne »
La Fondation pour l’école, qui distingue le choix confessionnel de la pédagogie, souligne la prédominance des écoles ayant opté pour une pédagogie « classique » (c’est alors le plus souvent le choix confessionnel qui importe), à côté des écoles revendiquant d’autres pédagogies : écocitoyenne (avec un enseignement environnemental important), démocratique (pour l’autogestion), inversée (l’élève apprend chez lui et applique à l’école), Steiner-Waldorf…
Cette dernière pédagogie a été dans le collimateur des autorités pour dérives sectaires il y a quelques années. Elle est fondée sur un mouvement de pensée controversé, qui implique notamment le refus de la vaccination.
Mais c’est bien sûr la pédagogie Montessori, où l’adulte se met à l’écoute de l’enfant, lequel doit apprendre par lui-même et à son rythme, qui s’octroie la part du lion. L’Association Montessori de France ne communique pas de chiffres sur ses adhérents, mais une part grandissante d’écoles « libres » s’en inspire : si quelque deux cents groupes scolaires sont « pur Montessori », au total ils sont plus de trois cents à s’en revendiquer, certains proposant jusqu’à dix pédagogies…

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