samedi 2 juin 2018

Près de Rouen, l’hôpital psychiatrique du Rouvray raconté de l’intérieur

Christophe HUBARD 
 31/05/2018 

Portrait. Max est cadre de santé infirmier à l’hôpital psychiatrique du Rouvray. Deux mois après le début de la grève illimitée, nous avons voulu connaître son quotidien, ses espoirs et ses craintes quant à la situation actuelle.

Au bout de 28 ans, « Max » connaît bien la maison. Derrière ce pseudo, né de la grève illimitée toujours en cours au Rouvray, un cadre de santé infirmier parmi tant d’autres, témoin de l’évolution du site à cheval sur Sotteville-lès-Rouen et Saint-Étienne-du-Rouvray, le troisième hôpital psychiatrique de France.

Il a beau être « un peu cramé physiquement », Max, 47 ans, ne l’est pas « dans [sa] tête » et reste convaincu d’être à sa place. « Toute ma famille était dans l’Éducation nationale. J’ai entendu parler de psychiatrie par ma mère. J’ai voulu voir ça de plus près. » Il n’a jamais regretté. Malgré les déceptions liées aux mutations professionnelles guidées par une règle d’or : « faire plus avec moins ».

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