vendredi 16 mars 2018

EPA : Approche en réseau : le nouveau paradigme de la psychiatrie ?

Univadis

  • Dr Dominique-Jean Bouilliez   
    C'est Kendler en 2011 qui, le premier, a souligné les limites de l'approche essentialiste classique de la psychiatrie, telle qu'elle est utilisée dans le DSM et dans laquelle les troubles psychopathologiques ont un caractère constitutif propre et nécessaire. Cette essence est possédée par tous les individus qui ont ce trouble et par aucun individu qui ne le possède pas; on a le trouble ou on ne l'a pas (comme la grippe ou une tumeur). In fine, dans ce modèle, les difficultés psychologiques peuvent être expliquées de la même manière que les maladies physiques.

    Cette conception ne semble pas adaptée à la variabilité observée au sein d'une catégorie psychopathologique (la schizophrénie par exemple), dont l'étiologie est multiple, avec des interactions probabilistes entre causes et conséquences. De plus elle se focalise sur les « maladies » plutôt que sur les symptômes et adopte une perspective de causalité linéaire (gènes, cerveau, comportement).
    Une approche mécanistique.

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