ALGERIE
Les infirmiers en psychiatrie sont sur le qui-vive. L’une de leurs collègues a été dernièrement condamnée en appel à trois ans de prison ferme et à une amende pour homicide involontaire suite au suicide d’une malade au service de psychiatrie de l’hôpital Moulay Ali Cherif d’Errachidia. Le dossier est devant la Cour de cassation, mais les infirmiers craignent le pire.
« L’infirmière a été innocentée en première instance qui a jugé que cette dernière n’avait pas commis d’homicide par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation des règlements, ou qu’elle en a été involontairement la cause comme le stipule l’article 432 du Code pénal », nous a indiqué Abdelmalik Ouladchaikh, président de l’Association du Nord du Maroc pour les infirmiers en psychiatrie et en recherche en sciences infirmières (SMRS). Et de poursuivre : «Une décision qui ne semble pas plaire au Parquet qui a fait appel.
De son côté, la Cour d’appel a considéré l’infirmière comme coupable et l’a condamnée à trois de prison ferme et à une amende ».
Dans un communiqué publié à cette occasion, la SMRS a estimé que la décision de la Cour d’appel est injuste et impute la responsabilité à un département de la santé qui manque de sérieux concernant la protection de ses fonctionnaires. D’autant plus que les services psychiatriques manquent gravement de ressources humaines et logistiques.
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