vendredi 19 janvier 2018

Créteil : davantage de moyens pour la psychiatrie à Chenevier ?

Agnès Vives @VivesAgnes|19 janvier 2018





Agnès Vives @VivesAgnes|19 janvier 2018

Cette semaine, la ministre de la Santé, interpellée par la sénatrice PCF Laurence Cohen a fait savoir que deux nouveaux dispositifs doivent être en place en 2018. Le service attend le financement.


Une bouffée d’oxygène pour la psychiatrie à Créteil ? Ce mardi la sénatrice (PCF) Laurence Cohen a interpellé la ministre de la Santé concernant ce service de l’hôpital Albert-Chenevier (AP-HP), « au bord de l’explosion ». La parlementaire réclame son intervention pour que l’hôpital dispose de professionnels et d’une unité d’hospitalisation en plus. Et plus généralement de redonner à ce secteur « toutes ses lettres de noblesse ». Début décembre, le député (LREM) Jean-François Mbaye s’était rendu sur place.

« En 2018, doit être mis en place un dispositif de rappel des primo-suicidants, dit Vigilans en lien avec le GHT (groupement hospitalier de territoire NDLR) nord, et une équipe mobile de soins intensifs permettant d’aller au domicile des patients récemment sortis d’hospitalisation, a annoncé Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action publique, Agnès Buzyn étant « retenue ». Les moyens humains ont été accrus en 2016 pour faire face aux missions, et nous souhaitons qu’ils soient maintenus », évoque le secrétaire d’Etat, tout en soulignant la difficulté de recrutement dans ce secteur. Un plan de santé mentale est également en préparation.
Une réponse qui ne satisfait guère l’élue : « Ces éléments ne répondent absolument pas au cri d’alarme des professionnels. » A cette occasion, la parlementaire a également « alerté » sur la situation d’Henri-Mondor et son service hépatique menacé de transfert.
Contacté, le chef de service Antoine Pelissolo rappelle que « le dispositif Vigilans est un projet porté par notre équipe à l’attention de l’ensemble du Val-de-Marne, avec un financement partiel déjà annoncé. C’est un très bon projet au plan de la santé publique, mais on ne peut pas en attendre des effets directs sur la suroccupation de notre service. » Sur le second point, l’équipe de soins mobiles, « aucun financement ne nous a été attribué pour cela », assure le chef de service. « Les augmentations d’effectifs évoqués sur l’année 2016 suffisent à peine à assurer nos missions actuelles. »

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