mercredi 13 septembre 2017

Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar : «La violence exercée par les jeunes femmes jihadistes est d’abord tournée contre elles-mêmes»

Par Catherine Calvet Anastasia Vécrin et Amel Boulakchour — 

Une jeune fille partie en Syrie en 2014.
Une jeune fille partie en Syrie en 2014.Photo Christian Hartmann. Reuters



Le psychanalyste Fethi Benslama et le sociologue Farhad Khosrokhavar ont questionné des jeunes filles engagées au côté de l’Etat islamique pour comprendre leur démarche. La conversion ou l’acception de l’hyper-moralité, prônée par l’islamisme radical, cache souvent un sentiment de culpabilité concernant leur corps, leur sexualité, leur vie. Elles réaffirment aussi le choix du mariage et de la maternité, en réaction aux idéaux féministes.


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