jeudi 2 mars 2017

Témoignage « En psychiatrie, la nuit n’est jamais calme »

27/02/2017



« En psychiatrie, la nuit n’est jamais calme »
Infirmier de nuit en psychiatrie, un métier « que l’on réservait, 
il y a quinze ans, à des hommes costauds et expérimentés. 
Il évolue, c’est bien, mais cela pose des questions de sécurité, 
liées notamment à un sous-effectif chronique ». 
© CAMPAGNONI Francis

Que se passe-t-il la nuit derrière les portes des services de psychiatrie au CHU de Clermont-Ferrand ? Un infirmier a accepté de nous raconter ce métier un peu hors norme.
Esprit es-tu là ? Plus vraiment. La nuit pas plus que le jour. Voire moins. « L’obscurité angoisse. Mon travail consiste à apaiser, à aider à trouver le sommeil, pour passer la nuit la plus calme possible. Comme le jour, je suis dans le soin mais pas dans le traitement, la stimulation… ». 
Lui, c’est Jean (*), infirmier « depuis longtemps » au CHU de Clermont-Ferrand. En psychiatrie. « Je ne me suis jamais vu faire autre chose. J’ai toujours été passionné par la santé mentale, ce lien particulier de soignant à patient ». 

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