jeudi 2 mars 2017

À l'hôpital psychiatrique, le personnel au contact de patients "dangereux" veut plus de moyens

27/02/2017 



Fabrice Lamarque à droite, entouré de ses collègues à l’heure de la relève./ Photo DDM, M.L.G.
Fabrice Lamarque à droite, entouré de ses collègues à l’heure de la relève./ Photo DDM, M.L.G.
"Être trop peu nombreux nous met en danger physique". Ce matin, lors du conseil de surveillance de l’hôpital psychiatrique d’Auch, les agents de l'établissement l’ont fait savoir par la voix du syndicat CGT. Dans le même temps, l’une de leurs collègues, éducatrice spécialisée, était agressée par l’un des patients. « Quand nous sommes trop peu nombreux, nous mettons en danger ces personnes, mais aussi les employés. »

Le service Charcot de l’hôpital prend en charge 15 malades avec de « gros déficit intellectuels, détaille Fabrice Lamarque, délégué CGT et infirmier dans ce même service. Ce sont aussi des gens avec des troubles du comportement importants, avec une tendance à l’agressivité, que ce soit envers eux-mêmes ou les autres. » Les autres, ici, ce sont 25 agents : 11 infirmiers, 9 aides-soignantes et 5 agents de services. D’après eux, ce n’est pas assez.

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