vendredi 17 juin 2016

Hivon veut inclure la psychothérapie dans les services publics

QUEBEC 17 juin 2016


Candidate à la succession de Pierre Karl Péladeau, Mme Hivon veut promouvoir une «révolution» dans le domaine de la santé, une révolution qui miserait sur la prévention.
En entrevue avec Le Soleil, elle fait valoir que l'inclusion des traitements de psychothérapie dans le régime public permettrait «de soutenir les personnes dès l'apparition de problèmes de dépression ou d'anxiété».
Cette inclusion éviterait des coûts substantiels en médicaments (estimés à plus de 600 millions $ par année), ainsi qu'une cascade d'hospitalisations, dit-elle. Elle réduirait l'absentéisme au travail en plus d'avoir un effet positif sur une multitude de problèmes sociaux, parmi lesquels l'itinérance, la toxicomanie et le suicide.

En juin 2015, l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux recommandait de prendre cette direction.
Il rappelait que les services de psychothérapie couverts par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) sont accessibles dans le réseau public et par l'intermédiaire de programmes spéciaux, comme ceux destinés aux victimes d'accidents de la route, d'accidents du travail et d'actes criminels. Mais que ce qui existe est si insuffisant que les délais d'attente pour obtenir un service peuvent être de plusieurs mois, voire de plusieurs années.

Il rappelait que les services de psychothérapie donnés dans le secteur privé ne sont pas couverts par la RAMQ, tout en déplorant que «leur accès s'en trouve limité aux personnes ayant les moyens financiers de défrayer le coût des séances ou une assurance collective ou privée».

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