dimanche 1 novembre 2015

Dans le secret du yopo, hallucinogène d'Amazonie

Par Simon Pellet-Recht, envoyé spécial dans le monde magique — 

Le chaman José Antonio Bolivar porte une casquette au nom du président vénézuélien Nicolas Maduro, souvenir de la campagne électorale de 2013.
Le chaman José Antonio Bolivar porte une casquette au nom du président vénézuélien Nicolas Maduro, souvenir de la campagne électorale de 2013. Simon Pellet-Recht

Au sein d'une communauté d'Indiens Piaroa, dans la jungle du Venezuela, le chaman Bolívar nous initie au narcotique qui provoque «une descente aux enfers, puis une renaissance».

«Le yopo ouvre le chemin au vrai pouvoir, à la vraie connaissance, celle à laquelle l’homme moderne n’a plus accès.» Avec Angel, un vieux hippie avec lequel je m’apprête à faire plus de quarante heures de voiture aller-retour pour rencontrer le chaman José Antonio Bolívar, je m’attends à sombrer dans un monde mystique. D’autres Occidentaux ont fait ce voyage avant moi, cherchant des réponses existentielles dans les enseignements des chamans, mages et rebouteux d’Amérique latine. Certains ont dédié leur vie à cette quête, à l’instar de l’universitaire et écrivain péruvien Carlos Castaneda, parti vivre des années avec le célèbre guérisseur mexicain Don Juan pour découvrir ses pouvoirs cachés.


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