samedi 17 janvier 2015

«Charlie Hebdo» : les psys face à l'angoisse des Français

FANNY LESBROS

Pendant vingt minutes, il n’y a eu aucun appel. Un événement rare observé mercredi au Samu de Paris, lors de l’annonce des morts à Charlie Hebdo.«Il faut vraiment que le choc soit extrêmement violent pour qu’aucun malade appelle, affirme Pierre Carli, responsable du centre parisien. En temps normal, les téléphones ne font que sonner. On a cru à un bug informatique. J’imagine que tout le monde était devant sa télévision pour prendre connaissance des événements… C’est difficile à expliquer.» Rebelote deux jours plus tard, pour l’assaut des policiers contre le supermarché casher. Des longs silences déjà observés en 1995 pendant les attentats à Saint-Michel, et le 11 septembre 2001. 

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