vendredi 17 octobre 2014

Les étudiants handicapés ont peu de chance de réussite à la fac

Le Monde.fr | Par 
La scolarité est souvent semée d’embûches mais quand l’heure des études supérieures, arrive, c’est le début des grosses galères.
Je souffre de dyslexie et d’un syndrome d’Ehlers-Danlos. Ce syndrome provoque de grandes douleurs dans les articulations, des entorses récurrentes, des difficultés de concentration, une hypersensibilité générale, des vertiges, des problèmes gastriques et de très grandes fatigues physiques. Ces symptômes deviennent parfois encore plus aigus lors d’épisodes de crise.
Ce syndrome ne m’a pas empêché de vouloir poursuivre des études supérieures, entreprises il y a trois ans à la faculté des sciences de Montpellier. Conformément à la loi et sur ordre médical, on m’a donc accordé un tiers-temps supplémentaire pour la réalisation des contrôles ou des examens finaux. Pour une épreuve d’une heure, un étudiant comme moi dispose donc de 20 minutes supplémentaires.

Poursuivre des études est néanmoins compliqué, Il faut garder le rythme, supporter les longues heures de cours qui s’enchaînent, et les positions assises interminables dans les amphithéâtres. Tout ceci ne représente pas un problème insurmontable pour moi puisque j’ai choisi de m’y confronter et l’endurance acquise est pour un motif de fierté.

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