La biomédecine est marquée depuis plusieurs décennies par un ensemble d’innovations scientifiques, techniques et professionnelles qui tend à placer le patient au centre du système de soins. Elle s’est progressivement décloisonnée pour adopter un mode de gestion plus démocratique et impliquer les patients à différents niveaux du système de santé. Cette nouvelle figure du malade qualifiée ici de « patient contemporain » est envisagée par les institutions biomédicales à tous les niveaux (prévention, prise en charge, recherche) et se concrétise dans des formes multiples et variées. Ce dossier d’Anthropologie & Santé (dont une première partie est présentée dans le présent numéro 8 et dont la seconde partie figurera dans le numéro 9) propose de mettre en lumière les ambiguïtés, les contradictions et les obstacles de cette tendance de fond.
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