samedi 1 mars 2014

Un Français sur dix a peur de la maladie, même en l’absence d e tout symptome

23.02.2014


Un peu plus d'un Français sur dix a peur d'être atteint d'une maladie même en l'absence de tout signe ou symptôme. En fait, selon une étude Ifop/Capital Image rendue publique dimanche à quelques jours de la sortie du film de Dany Boon, 32% des personnes interrogées disent avoir peur d'être atteints d'une maladie ou d'être en train d'en développer une lorsque certains signes ou symptômes les inquiètent, mais 13% s'angoissent même en l'absence de tout symptôme. Le phénomène est paradoxal, puisque ce ne sont pas forcément les plus à risque qui s’angoissent ainsi : les hommes de moins de 35 ans sont les plus enclins à craindre d'avoir une maladie, même en l'absence de tout signe (23%), tout comme les habitants de la région parisienne (19%).


Qu’est-ce qui réveille l’hypocondrie chez ce dixième de nos concitoyens ? Près de la moitié d’entre eux déclarent avoir peur d'être atteints d'une maladie en entendant parler de cette maladie dans les médias (48%), en lisant quelque chose à son propos sur un site internet d'information (43%) ou bien en entendant parler de cette maladie par un proche (41%).

44% des hypocondriaques vont voir plusieurs médecins

Et face à l’angoisse de la maladie, on se rassure comme on peut... 74% d'entre eux font des recherches sur les sites d'information en ligne, 58% sur les blogs et forums et 47% consultent livres, revues et médias. 59% vont consulter leur médecin pour dissiper leurs inquiétudes et 44% vont même en consulter plusieurs tandis que 61% parlent de leurs craintes à leurs proches. Au contraire, 56% vont tenter de ne plus y penser.

Ces gens qui redoutent d'avoir une maladie en l'absence de tout symptôme sont aussi un tiers plus nombreux à fuir les examens que l'ensemble des personnes interrogées. Ainsi 19% craignent les tests de dépistage du cancer (contre 13% des Français), 14% évitent la mammographie (contre 5%). Autre exemple : 11% préfèrent fuir les examens d'imagerie scanners ou IRM (contre 3% en moyenne) et 46% les acceptent avec réticence (contre 29% en moyenne). 12% préfèrent également éviter les tests sanguins (contre 3% en moyenne).

Etude Ifop/Capital Image faite en ligne du 17 au 19 juillet 2013 auprès d'un échantillon représentatif de 1007 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas).

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