samedi 9 novembre 2013

Les médecins parodiés dans une Web-série à l'humour décapant

09/11/2013

Ils s'appellent CharlieDupont et Damien Gillard. Les deux acteurs croquent avec humour les médecins dans une Web-série intitulée « Les professionnels » et diffusée gratuitement sur Youtube depuis la fin du mois d'octobre. Pendant 2 minutes 37 secondes, les gags s'enchaînent autour des relations avec les patients, les infirmiers, l'estime de soi des médecins et leur humour carabin…

«Passés du circuit psy au circuit prison»

PAR STÉPHANIE MAURICE ENVOYÉE SPÉCIALE À SECLIN (NORD) PHOTOS AIMÉE THIRION


Incongru, comme hôpital psychiatrique : un bastion, avec enceinte épaisse en béton, miradors et entrée ultra-sécurisée, posé dans les champs de Seclin (Nord). Mais l’endroit est aussi une prison : l’unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA en jargon administratif) est réservée aux détenus souffrant de troubles psy. Elle vient d’ouvrir sa deuxième section, réservée aux admissions d’urgence, souvent des prisonniers victimes d’un choc carcéral. Les premiers jours en prison peuvent en effet provoquer dépression et envies de suicide.
L’UHSA de Seclin, qui dépend de la maison d’arrêt de Sequedin et du CHRU de Lille, n’est ouverte que depuis juin. C’est la sixième du genre en France. Créées par la loi de programmation et d’orientation de la justice de 2002, elles devraient être neuf à la fin 2014. Il était temps : Pierre-Jean Delhomme, le directeur de la prison la plus proche, celle de Sequedin, estime que 30% des 870 détenus incarcérés chez lui souffrent d’une maladie psychiatrique repérée. Le nombre de malades mentaux en prison ne cesse de croître, une hausse directement liée à la réforme de la psychiatrie et à la fermeture des grands asiles. «Ils ont quitté le circuit psy pour le circuit prison», constate le professeur Pierre Thomas, chef du pôle psychiatrique du CHRU de Lille. Le plus souvent, ils ont des tendances suicidaires.

vendredi 8 novembre 2013

L’Allemagne, nouvel eldorado des infirmières ?

07|11|2013


Alors qu’en France la profession infirmière est touchée par le chômage, 30 à 50 000 postes d’infirmières et d’aides-soignantes sont vacants outre Rhin. Cette pénurie ne fera que s'aggraver dans les années à venir. Zoom sur un pays où les soignantes étrangères sont plus que bienvenues.


Les syndicats d’employeurs allemands estiment que 30 000 à 50 000 emplois d’infirmière et d’aide-soignante ne sont actuellement pas pourvus, sur un total de 1,1 million de postes – dont 805 000 infirmières. La situation n’est pas près de s’arranger : selon les récentes projections du cabinet de conseil Roland Berger, il y aura 126 000 postes vacants en 2015 et 414 000 en 2030.
Pour faire face à ces besoins grandissants, gouvernement et établissements se tournent vers l’étranger.
En 2011, 27 000 infirmières formées à l’étranger exerçaient en Allemagne. Seulement 442 étaient Françaises. Les nationalités les plus représentées sont les Turques, les Croates et les Polonaises.

Le suicide, ils en parlent vendredi soir sans gêne ni tabou… faites-en autant!

 
Les professionnels de la santé évoquent une « grande souffrance », peut-être « pire qu’une souffrance physique ». Mais allez parler du suicide comme on parle de la pluie et du beau temps… Il règne encore sur ce problème de santé publique un vilain tabou qui ne sert personne. Ce soir, l’Association Ternois santé lève le voile.

Maurice Ponchant est membre du bureau de l’association.

Faire une tentative de suicide, quelle qu’en soit la raison, c’est être lâche et en plus de ça, c’est être faible. Vraiment ? C’est surtout faux et archi faux : de toutes les idées reçues concernant le suicide, celle-ci est sans doute la plus coriace et la moins vraisemblable. « Il est dur de dire J’arrête de vivre », estime à l’inverse Edwige Devillers. Elle est, dans le Ternois, la seule psychiatre libérale et reçoit en moyenne, sur dix patients, une personne frappée par la problématique du suicide. Un public qui risque de passer à l’acte ou qui, ayant fait une tentative, nécessite des soins. « Ça n’est pas énorme mais c’est trop », regrette-t-elle.

Simon-Daniel Kipman : « L’oubli offre une marge de créativité, de liberté »





À l’heure où l’on parle tant de mémoire et de commémoration, le psychiatre et psychanalyste Simon-Daniel Kipman s’intéresse aux vertus de l’oubli : parce qu’il empêche d’encombrer la mémoire, l’oubli libère la pensée et favorise l’innovation. Entretien.


La Croix : Longtemps l’accent a été mis sur la glorification de la mémoire, or il est temps, écrivez-vous (1), de valoriser l’oubli. Pourquoi ? 
Simon-Daniel Kipman : Dans notre mode de pensée binaire, on ne peut s’empêcher de définir le souvenir comme un signe positif et l’oubli comme son contraire, c’est-à-dire comme un échec, une non-pensée… Oublier, c’est effacer, c’est perdre la mémoire et c’est chercher en vain. Et pourtant, le fait d’oublier est tout autant une action que celui de mémoriser.








Sida : les autotests disponibles en France en 2014

AFP

Les autotests permettant à une personne de savoir en quelques minutes si elle est porteuse du virus du sida (VIH) à partir d’une goutte de sang ou de salive devraient être disponibles en France à partir de 2014, a annoncé jeudi la ministre de la Santé.

La démence retardée par le bilinguisme : la piste se confirme

 7 novembre 2013

Une femme parle au téléphone Photo :  iStockphoto
Le fait de parler une deuxième langue retarde l'apparition de certaines formes de démence chez les personnes âgées, montre une autre étude, la plus étendue sur ce sujet menée jusqu'à aujourd'hui.
Cette recherche montre que le bilinguisme retarde de quatre ans et demi trois formes de démence, comparativement à des individus ne parlant qu'une langue.
Selon Suvarna Alladi, de l'Institut Nizam des sciences médicales à Hyderabad en Inde, ces travaux sont les premiers à montrer que les personnes parlant deux langues et incapables de lire (illettrées) sont aussi bénéficiaires, ce qui laisse à penser que le niveau de formation n'est pas suffisant pour expliquer cette différence.
« Parler plus d'une langue paraît induire un meilleur développement de la zone du cerveau responsable du raisonnement et de l'attention, qui pourraient contribuer à protéger (l'individu, NDLR) de la démence. »

jeudi 7 novembre 2013

La dépression est la deuxième cause d’invalidité dans le monde

07/11/2013

Au terme d’une étude systématique de la littérature, Harvey Whiteford et coll. observent que les troubles dépressifs représentent un problème mondial et « une priorité de santé publique ». Comparés à d’autres états morbides et traumatismes physiques, les troubles dépressifs majeurs (TDM) constituent la deuxième cause d’invalidité (avec impossibilité de travail), et tiennent la 11e place en terme de poids morbide total à l’échelle mondiale.

L’INPES publie un atlas des usages de substances psychoactives par région

07/11/2013

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) publie ce jeudi son premier « atlas des usages de substances psychoactives » qui rend compte des spécificités régionales en matière de consommation de drogues licites illicites en France métropolitaine (sauf la Corse pour cause de données insuffisantes). Il fait suite à un précédent atlas régional de 2005 qui était uniquement consacré à l’alcool.

IVG : les 34 recommandations du Haut Conseil à l’égalité

07/11/2013

Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a remis ce jeudi à la ministre des Droits de femmes Najat Vallaud-Belkacem son rapport relatif à l’accès à l’Interruption volontaire de grossesse (IVG). Près de 40 ans après le vote de la loi Veil « l’accès à l’IVG reste parfois problématique », indique leHCEfh.
Le Haut Conseil tient à réaffirmer que « l’IVG n’est pas un problème : c’est une solution pour toute femme qui souhaite interrompre sa grossesse dans les délais prévus par la loi ». Près d’une femme sur trois y aura recours dans sa vie.

Marisol Touraine s’explique sur l’AME devant les députés

07/11/2013

Interrogée par des députés UMP sur le coût de l’Aide médicale d’État lors d’une audition sur la mission santé dans le Budget de l’État, la ministre de la Santé Marisol Touraine a affirmé que les contrôles de la Sécurité sociale concernant les bénéficiaires de l’AME seront renforcés. « Une réorganisation des caisses primaires (d’assurance maladie) a été engagée pour permettre la mise en place de contrôles renforcés », a-t-elle indiqué. Créée en 2000, l’AME bénéficiait à 252 437 personnes en France au 31 décembre 2012, selon le gouvernement. « Les contrôles de l’AME par les CPAM (caisses primaires d’assurance maladie) (...) font l’objet de la même attention que les autres prestations sociales », a poursuivi la ministre. Le « contrôle des dépenses et des droits de l’AME est effectué », et repose sur 160 emplois à temps plein à la Sécurité sociale. « Ce contrôle se réalise à l’ouverture des droits et porte ensuite sur la réalité des soins », a expliqué la ministre.

La France bien notée dans le classement du «bien-être » de l’OCDE

06/11/2013


L’OCDE a relevé mardi dans un grand rapport consacré au « bien-être » que « le ménage français moyen avait été un peu moins affecté par la crise que celui des autres pays ». L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a noté que comparée aux autres pays membres de ce « club des pays développés »« la France obtenait de bons résultats dans plusieurs des 11 dimensions » retenues pour mesurer le bien-être (lire les notes de la France).
Ces dimensions sont : le revenu et le patrimoine, l’emploi et les salaires, le logement, l’état de santé, l’équilibre vie professionnelle-vie privée, l’éducation et les compétences, les liens sociaux, l’engagement civique et la gouvernance, la qualité de l’environnement, la sécurité personnelle et le bien-être subjectif.

La rencontre psychanalytique réglementée ?

LE SOIR BELGIQUE


Daniel Pasqualin, psychanalyste laïque, ni psychologue, ni médecin, membre de l’Ecole de la Cause freudienne et directeur de la Coursive, centre thérapeutique pour enfants à Liège.
06/11/2013
Q
u’un sujet confie le plus secret de ses pensées à un psychanalyste parce qu’il en souffre et que l'analyste puisse y faire quelque chose, c’est l’enjeu d’une psychanalyse. C'est une rencontre. Madame Onkelinx, ministre de la santé et le Parlement veulent réglementer l’exercice des professions de la santé mentale. La sécurité du patient est évoquée. Pour garantir qu'une rencontre analytique soit opérante et efficace, ce n'est pas une question de diplôme. Il faut qu’une confiance s’installe, cela s’appelle le transfert. Car l'analyste formé ne rencontre pas seulement une personne qui lui parle. Il s'agit d'attraper, dans la rencontre, une chose un peu obscure qui est en nous et qui insiste au-dela du langage et de la culture. Cela ne se force pas, mais cela peut s'attraper. Le psychisme humain est complexe, mais il peut se lire et s’interpréter, depuis Freud, à condition que l'analyste ait fait lui-même l'expérience d'une analyse poussée jusqu'à son terme. C'est notre exigence de formation depuis Freud.

Le très beau film d’Arnaud Desplechin, Jimmy P, toujours visible dans les salles, en témoigne. Une histoire vraie. Celle d’un analyste et ethnologue, Georges Devereux.
L’os du film, c’est la lecture que fait celui-ci des symptômes de Jimmy P., un indien blackfoot qui se retrouve dans une clinique militaire après la seconde guerre mondiale. Angoisse, alcoolisme, violence, inhibition avec les femmes, refus de la paternité. Devereux, lui aussi, atypique, porte un nom français, mais c'est un juif hongrois qui a fui l’Europe pour les raisons que l’on sait. Sa formation, laïque, va bien au-delà de la psychologie ou la médecine. Même s’il a vécu chez les indiens, il est là pour cerner ce qui se passe chez son analysant et qui va au-delà de sa culture indienne. Qui va au-delà même de son traumatisme de guerre. Un savoir se dépose chez Jimmy P. qui peut commencer à changer sa vie. Car il a rencontré en Devereux une fonction qui s’appelle le désir de l’analyste. Et qui lui permet de savoir ce qui se passe dans son inconscient. Loin de tout programme de rééducation. Un désir qui ne se transmet pas à l’université, mais qui est issu de la cure personnelle de l’analyste. C'est parce qu'il a pu cerner cette chose en lui-même qu'il est formé de la meilleure façon, avec tout le sérieux nécessaire. Comme il se pratique dans nos écoles et sociétés de psychanalyse depuis qu'elles existent.

AP-HP : Mireille Faugère débarquée pour sa gestion de l’Hôtel-Dieu

06/11/2013

Martin Hirsch devrait succéder à Mireille Faugère à la tête de l'AP-HP. - Crédit photo : S. TOUBON
La nouvelle a fuité dans la presse lundi soir. MarisolTouraine a décidé de congédier Mireille Faugère, la directrice générale del’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), pour la remplacer par MartinHirsch. La nouvelle devrait être officialisée lors du prochain Conseil des ministres, le 13 novembre.
Les réactions ne se font pas attendre. « C’est une victoire pour la gauche à Paris », tempête cette source proche du siège. La CGT del’AP-HP réclamait la tête de la directrice générale depuis plusieurs mois. Voici l’organisation syndicale comblée, qui interprète cette décision comme « la conséquence de la pression constante » que le personnel et les syndicats ont imposée pour dénoncer « la politique d’austérité et de casse de l’AP-HP ». Le départ de Mireille Faugère est « largement lié à la lutte de l’Hôtel-Dieu », estime sans détour la CGT.

DÉTRESSE MORALE de l’Infirmier: Y faire face en service de Grands Brûlés

Cette étude de la Loyola University met en lumière la prévalence de la détresse morale chez les infirmières des services de soins intensifs prenant en charge les grands brûlés, un trouble composé de sentiments douloureux et d’une angoisse émotionnelle et mentale. Un sentiment qui naît parfois de la conviction de devoir mettre en œuvre un protocole mais de ne le pouvoir en raison d’obstacles internes ou institutionnels. Un « cas d’école » qui peut également illustrer et expliquer le développement d’un sentiment similaire dans d’autres types de services infirmiers et qui va donner lieu au développement d’interventions permettant de mieux y faire face.

Infirmier le jour, sniper la nuit

MARDI 05 NOVEMBRE 2013
Comment se sent un infirmier qui tue? «Je suis triste évidemment, mais ici, c’est ça la vie», explique Rami, qui une fois son travail achevé troque sa blouse blanche contre un fusil.
EHD
LIBAN • A Tripoli, la double vie de Rami est à l’image du quotidien des quartiers voisins Bab el-Tebbaneh et Jabal Mohsen: banalement meurtrier. Reportage.
Planté à l’entrée d’un centre médical du quartier tripolitain d’Abou Samra, où 90% des patients sont Syriens, Rami porte une veste blanche et s’occupe de leur accueil. Ce jeune trentenaire aux joues de marmotte mal rasées, père de quatre enfants, y est infirmier trois jours par semaine. Perché en haut d’une colline de la ville du nord du Liban, le centre de soins se tient à l’écart des quartiers Bab el Tebbaneh et Jabal Mohsen, où se trouver au mauvais endroit au mauvais moment peut coûter la vie. L’énumération meurtrière des médias libanais ces dernier jours le rappelle: au moins seize personnes y ont été tuées et plus de quatre-vingts blessées depuis le lundi 21 octobre. Pendant dix jours, une énième série d’affrontements s’est déclenchée entre les habitants de Bab el-Tebbaneh, quartier sunnite pro-opposition syrienne, et ceux de la colline de Jabal Mohsen perchée au-dessus, où la minorité alaouite proche du gouvernement syrien se sent prise au piège, dans une ville sunnite à plus de 80%.
Bab el-Tebbaneh, Rami y a toute sa vie. Quand il n’est pas de service pour sauver malades et blessés de la mort, il va boire le café chez sa belle-mère, qui ignore depuis longtemps les rafales de sniper qui frôlent le plafond de son appartement. Il s’arrête ensuite à Souk al-Qameh, où des combattants s’échauffent en tirant quelques rafales, tandis que des gamins de 15 ans au plus se rassemblent autour d’un 12.7 mm DShK dont les détonations écrasent le bruit des tanks de l’armée qui patrouillent non loin de là.

M. Denys Robiliard, vous êtes rapporteur de la Mission santé mentale et psychiatrie ; qu'en est-il de la représentation des usagers en psychiatrie ?

 |  PAR ANDRÉ BITTON

I°) Mail ouvert au député M. Denys Robiliard, en contre de certaines affirmations du Dr Christian Muller, lors d'une audition par la Mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie, le 17 octobre 2013 au matin. 
André Bitton, président du Cercle de réflexion et de proposition d'actions sur la psychiatrie (CRPA).

Pour M. le député Denys Robiliard, et ses attachées parlementaires. Mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie.
Mail du 17 octobre 2013, 17h48.

Monsieur le député, chère madame,
Suite à notre bref entretien téléphonique de ce jour, 16h30, et à l’audition de ce matin par votre Mission Santé mentale et psychiatrie, du Dr Christian Muller, président de la Conférence des présidents des Commissions médicales d’établissements psychiatriques, disant en substance à un moment donné de son intervention, que son organisation n’instrumentalise certainement pas les usagers en se servant comme elle le fait de la FNAPSY et de sa présidente, qui, telle que, lui est tellement utile … je tiens à apporter les précisions factuelles et historiques suivantes :
La FNAPSY ne représente les usagers en psychiatrie guère qu’officiellement, et par un montage passablement manipulatoire, étatique et institutionnel, en date de 1997, qui s’est cristallisé tel qu’il existe actuellement, en 2000. Plus précisément au premier meeting officiel et institutionnel de la FNAPSY le 25 février 2000, à la salle Laroque du Ministère de la santé. Meeting où, justement, j’avais été le seul à être applaudi chaleureusement par la salle, parce qu’intervenant de la salle, j’avais soutenu qu’il fallait mettre en avant des revendications des patients et anciens patients psy., et non étaler cet espèce de caramel mou compliant que servaient les dirigeants de la FNAPSY qui étaient en tribune, dont Mme Claude Finkelstein. J’étais intervenu ce jour-là en tant que militant du GIA, aux côtés de Philippe Bernardet, et d’autres membres du GIA de l’époque, quand la salle a pu intervenir.

Le traitement du TDAH en plein boom à travers le monde

 06/11/2013


L’élargissement de la définition du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), dans les versions successives du DSM, s’est accompagnée à travers le monde d’une forte augmentation des cas diagnostiqués, mais aussi des prescriptions exposant un risque de surtraitement, comme s’en inquiète une analyse publiée dans le BMJ.

Les chefs de service des maternités parisiennes soutiennent les sages-femmes en grève

Le Monde.fr avec AFP | 


Les sages-femmes sont en grève depuis trois semaines pour obtenir un statut médical qui leur permettrait d'être mieux rémunérées. Ici, une manifestation de soutien à Nice, le 26 octobre.
Les sages-femmes sont en grève depuis trois semaines pour obtenir un statut médical qui leur permettrait d'être mieux rémunérées. Ici, une manifestation de soutien à Nice, le 26 octobre. | AFP/VALÉRY HACHE

L'ensemble des chefs de service des maternités de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont apporté mardi 5 novembre un soutien "sans réserve" aux sages-femmes, en grève depuis trois semaines pour obtenir un statut médical.
Les sages-femmes sont en grève illimitée depuis le 16 octobre, date à laquelle elles avaient organisé un sit-in devant le ministère de la santé. Actuellement assimilées au personnel paramédical, elles demandent un statut médical (praticien de premier recours et praticien hospitalier), qui leur permettrait notamment d'être mieux rémunérées. "La demande qu'elles expriment de faire reconnaître leur compétence sous forme d'un statut médical de sages-femmes hospitalières et de ne plus être assimilées au personnel non médical est parfaitement légitime et soutenue sans réserve par les chefs de services des maternités de l'AP-HP, de même que la revalorisation salariale de leur activité", écrivent ces derniers dans un communiqué.

"La prévention de la récidive commence en milieu ouvert"

LE MONDE | 
Isabelle Gorce a pris la direction de l'administration pénitentiaire le 22 août, alors que le taux d'occupation des établissements atteint chaque mois des records. La magistrate de 51 ans a passé plus de douze ans à travailler avec l'administration pénitentiaire, dont elle avait été sèchement évincée en 2010 par Michèle Alliot-Marie, alors garde des sceaux.
Sa nomination signe la volonté d'ouverture d'une institution souvent repliée sur elle-même, à la veille d'un débat politiquement sensible : la réforme pénale, qui vise à créer une peine de probation – la contrainte pénale – pour prévenir la récidive. Les services d'insertion et de probation, décisifs pour gérer cette nouvelle peine, sont en effet rattachés à l'administration pénitentiaire.

Statut des femmes : du fourneau au boulot

LE MONDE CULTURE ET IDEES | Par 

Illustration anonyme pour une carte postale de 1923 éditée par les groupes féministes de l'enseignement laïque, où la figure de la mère se confond avec celle de l'institutrice.
Illustration anonyme pour une carte postale de 1923 éditée par les groupes féministes de l'enseignement laïque, où la figure de la mère se confond avec celle de l'institutrice. | Coll. Dixmier/Kharbine-Tapabor

L'affiche, en noir et blanc, date de la Grande Guerre. Elle émane des groupes féministes de l'enseignement laïque. La figure de l'institutrice s'y confond avec celle de la mère, protectrice des enfants face à la guerre exterminatrice qui enrôle les hommes. « Ces groupes féministes étaient très marqués à gauche, rappelle Michelle Zancarini-Fournel, professeure d'histoire contemporaine à l'université Claude-Bernard-Lyon-I et coauteure, avec l'historienne Bibia Pavard, de l'ouvrage Lutte des femmes. 100 ans d'affiches féministes (Les Echappés). Il est donc remarquable que ce mouvem
ent quasiment extrémiste représente l'institutrice en mère plutôt qu'en professionnelle de l'enseignement. » Cette représentation de la femme tente à sa manière de concilier droit au travail et maternité : une contradiction à laquelle s'est heurtée, dès son émergence à la fin du XIXe siècle, la première vague féministe.

Etes-vous natalophobe ?


M le magazine du Monde | 
Par 
En plein mois d'octobre, ce courriel d'un voyagiste me promet "la magie des marchés de Noël jusqu'à -70 %". Pour m'appâter un peu plus, il clame : "A l'approche du mois de décembre, une euphorie générale envahit les rues et les cœurs !" Euh... désolé. Je suis sur le mauvais fichier de prospects. Je n'aime pas Noël. Je suis "natalophobe" (les cruciverbistes adorent ce genre de mot). Et plus vous m'en parlerez tôt, plus je me sentirai mal. Parfois même, dès la fin de l'été, on entend cette terrible question : "Et pour Noël, tu fais quoi cette année ?" Je ne suis pas le seul à l'avoir noté, c'est l'incipit d'un ouvrage épatant que vous devriez tous lire - et offrir - ô mes compagnons en natalophobie ! Son titre est clair, Au secours, Noël revient ! (Editions Le Publieur). Je connais son auteur. Je réponds de lui. Vincent Bouffard est un grand connaisseur de santons, de sapins et de réveillons interminables, un fin humoriste dans la veine d'Alphonse Allais."Si, quand apparaissent les premières illuminations municipales, vous commencez à broyer du noir, ce livre est pour vous", écrit-il. Il tient son propos jusqu'au bout, sans fléchir. C'est bon de se sentir compris.
Que l'on m'entende bien : ce n'est pas que je n'aime pas du tout Noël. Il y a les enfants, la messe, le foie gras, l'Alka-Seltzer... Malgré mon cafard annuel abyssal, le soir en question et le lendemain sont finalement assez vivables. C'est ce qu'il y a autour - et avant - qui me met en transe. A commencer par la visite fin octobre à mon hypermarché favori envahi de brillance et de cucul. Les consommateurs ne parlent que de ça. Tufaikoianoël ? Tuprenladinde ? Taétésage ? Tuladéjà ! Retenez votre souffle, vous voilà, poussant un chariot, au centre d'un tunnel rose et blanc. Ces lâches marchands ont installé les jouets filles à l'entrée, à la place du rayon promotion où l'on peut d'habitude acheter les paquets de chips par lot de 72 et les céréales en palette entière. Là, vous nagez en pleine guimauve. Juste à côté, c'est guerre totale et testostérone pour nains, le rayon jouets garçons déploie ses tonnes de plastique kaki.

Un nouveau ligament est découvert dans le genou humain

08/11/2013





University Hospitals Leuven
Qu’il y ait des découvertes en anatomie semble difficile à croire de nos jours compte tenu des progrès en imagerie. Et pourtant, deux chirurgiens du genou de l’Université de Louvain décrivent un ligament encore inconnu au niveau du genou humain, et qui plus est« joue un rôle important chez les patients souffrant d’une déchirure du croisé antérieur ».