jeudi 7 novembre 2013

Les chefs de service des maternités parisiennes soutiennent les sages-femmes en grève

Le Monde.fr avec AFP | 


Les sages-femmes sont en grève depuis trois semaines pour obtenir un statut médical qui leur permettrait d'être mieux rémunérées. Ici, une manifestation de soutien à Nice, le 26 octobre.
Les sages-femmes sont en grève depuis trois semaines pour obtenir un statut médical qui leur permettrait d'être mieux rémunérées. Ici, une manifestation de soutien à Nice, le 26 octobre. | AFP/VALÉRY HACHE

L'ensemble des chefs de service des maternités de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont apporté mardi 5 novembre un soutien "sans réserve" aux sages-femmes, en grève depuis trois semaines pour obtenir un statut médical.
Les sages-femmes sont en grève illimitée depuis le 16 octobre, date à laquelle elles avaient organisé un sit-in devant le ministère de la santé. Actuellement assimilées au personnel paramédical, elles demandent un statut médical (praticien de premier recours et praticien hospitalier), qui leur permettrait notamment d'être mieux rémunérées. "La demande qu'elles expriment de faire reconnaître leur compétence sous forme d'un statut médical de sages-femmes hospitalières et de ne plus être assimilées au personnel non médical est parfaitement légitime et soutenue sans réserve par les chefs de services des maternités de l'AP-HP, de même que la revalorisation salariale de leur activité", écrivent ces derniers dans un communiqué.
"IRREMPLAÇABLES ET INDISPENSABLES"
Ils "s'étonnent et s'inquiètent de l'absence totale de réaction et d'écoute de la part du ministère de la santé vis-à-vis de cette profession hautement indispensable à la qualité et la sécurité du service public hospitalier". Les chefs de service notent encore que"les difficultés à faire fonctionner les maternités hospitalières à l'occasion du mouvement de grève soulignent à quel point les sages-femmes sont irremplaçables et indispensables à la bonne marche des services".
Les sages-femmes manifesteront jeudi 7 novembre à Paris, entre la place Denfert-Rochereau et le ministère de la santé. Une fois sur place, la délégation "n'acceptera d'être reçue que par MmeMarisol Touraine", ministre de la santé, ont indiqué les organisations représentatives. Un cahier de doléances doit être remis à la ministre à cette occasion.

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