mercredi 30 octobre 2013

Rêver / Fantasmer



Si la jouissance est la volonté du réel à se faire signifier ou la réponse à cette intention du réel, la construction pour chaque sujet de son rapport au langage est traitement de la jouissance. Cela vaut pour tout mode d’assujettissement au langage (névrose, psychose ou perversion). Le symptôme, s’originant du moi réel initial freudien, est ce sur quoi le sujet peut s’appuyer. Mais est-ce la seule voie d’existence ? Dans R.S.I., Lacan place dans les champs d’existence les jouissances mais aussi le ternaire freudien inhibition, symptôme, angoisse. Il y a donc une existence qui s’appuie sur l’être et pas sans jouissance. À la fin d’une analyse, la traversée du fantasme pour le névrosé ouvre vers l’identification au symptôme. Cela n’est pas la même chose que de partir de son symptôme pour s’assurer de son existence dans la psychose où le Nom-du-Père est forclos. D’où le psychotique va-t-il alors pouvoir extraire son désir ?


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