dimanche 26 février 2012



Guy Baillon





Le pouvoir, la psychanalyse, la psychiatrie, et le désir "d'interdire"

Alors que "le pouvoir", par le biais de l'interdiction de la psychanalyse, semble s'inviter dans le débat de fond sur la santé, en réalité, il poursuit d'autres buts! Certes la santé est aujourd'hui en grand péril, ceci en vérité pour cause de restriction budgétaire et surtout d'incohérence dans la politique choisie par l'Etat. En fait, en arrière-plan, le pouvoir veut faire partager par tous les citoyens une "idéologie" inquiétante qu'il nous appartient de dévoiler.

Qu'est ce donc que la psychanalyse? Certes pas un dogmatisme, contrairement aux discours du député Fasquelles, même si certains de ses acteurs se sont montrés dogmatiques, il y a là comme ailleurs des hommes dogmatiques.

En fait, la psychanalyse telle qu'elle a été inventée par Freud n'est pas un traitement, c'est d'abord une "recherche''. Cette recherche est une invitation faite à l'homme de "penser": penser sur soi, penser sur l'autre, et à partir de là, se rendre compte que certains aspects de son psychisme lui échappent au quotidien, une part qui ne lui est pas consciente, et qu'il lui est très utile au moyen de la pensée de découvrir cette part inconsciente de lui-même pour mieux se comprendre et mieux s'épanouir.

Cette invitation n'a rien d'un impératif, chacun en use comme il veut. En même temps, l'ensemble de notre culture s'est peu à peu inspirée de cette découverte (regardez autour de vous, partout, la littérature, les films, tous les arts en fait s'en inspirent) cherchant à mieux décrire l'homme, en lui donnant accès à plus de liberté!

Et justement ce qui inquiète le pouvoir actuel c'est que la psychanalyse donne accès à la liberté, la première liberté, la liberté de penser. C'est bien ce que redoute le plus le pouvoir actuel chez ses citoyens. En effet depuis 5 ans nous voyons se déployer sur la société française une tentative de maîtrise, de main mise; celle-ci s'est développée en deux étapes.

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