vendredi 22 octobre 2010





Les femmes survivent mieux à un traumatisme grave

Une femme victime d’un traumatisme violent a 14 % de plus de chance de survivre qu’un homme blessé de la même façon. Selon une équipe de l’université Johns Hopkins (Baltimore), il faudrait y voir une action délétère des androgènes. Adil H. Haider et coll. ont analysé les données nationales des traumatisés, soit plus de 48 000 cas survenus entre 2001 et 2005, vus aux urgences en hypotension et hypovolémie. Ils ont séparé ces accidentés en trois catégories : moins de 12 ans, 13-64, 65 ans et plus.

Dans les deux groupes extrêmes, les plus jeunes et les plus âgés, c’est-à-dire ceux aux taux d’hormones sexuelles les plus bas, il n’existe pas de différence de survie entre hommes et femmes. En revanche, chez les adultes soumis à une pression hormonale, les femmes se sont montrées avantagées par estrogènes et progestérone.

Une hypothèse thérapeutique en est née. Peut-être lors d’un traumatisme important serait-il utile de traiter les hommes par des inhibiteurs des androgènes, de façon temporaire. Des tests antérieurs réalisés sur des souris confortent cette option.
› Dr G. B.

« Journal of Trauma », septembre 2010.
Quotimed.com, le 21/10/2010

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