mercredi 16 juin 2010



Claire Pagès

UN DEUIL DANS LE MIROIR DE LA PSYCHANALYSE :
relire le Et nunc manet in te d’André Gide


L’article se propose de montrer que les thèses psychanalytiques peuvent être étayées sur les productions culturelles et au premier chef littéraires. Nous prendrons en exemple le texte que Gide consacre à sa femme juste après sa disparition, Et nunc manet in te. Nous défendrons, d’une part, qu’il offre un étayage saisissant de la théorie freudienne du deuil et, d’autre part, que sa lecture à la lumière de la psychanalyse permet de redresser un contresens qui a dominé sa réception et qui fait du texte un « portrait dégradé ». On expliquera sa curieuse facture par le travail psychique du deuil qui préside à son écriture.

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