mercredi 30 septembre 2009



Le socialiste Claude Evin prend la tête de la santé francilienne
LEMONDE.FR | 30.09.09 | 08h02 • Mis à jour le 30.09.09 | 09h31
http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2009/09/30/l-ex-ministre-socialiste-claude-evin-dans-l-orbite-du-gouvernement_1246984_823448.html#ens_id=1241091

Le gouvernement va procéder, mercredi 30 septembre, à la nomination en conseil des ministres des directeurs des 26 futures agences régionales de santé (ARS) parmi lesquels figurera Claude Evin, ancien ministre socialiste de la santé, pour l'Ile-de-France.

"Il n'y a pas eu de candidature de grâce et de faveur. Si M. Evin a été retenu, c'est d'abord en raison de ses compétences, non du fait qu'il est un candidat de l'ouverture. Il se trouve qu'être de gauche n'a pas été un critère de rejet !", explique la ministre de la santé et des sports, Roselyne Bachelot dans un entretien au "Monde".

"Nous avons fait le choix d'une procédure innovante, pour répondre à la commande du président de la République et du premier ministre de professionnaliser le recrutement des dirigeants des grands opérateurs, poursuit Mme Bachelot. Nous avons fait appel à un cabinet de recrutement et un comité d'experts. Plus de mille candidatures ont été examinées. J'ai moi-même reçu des candidats dans la dernière phase de sélection. Tout le monde a joué le jeu, Claude Evin comme les autres".

"Je ne franchis pas le Rubicon", assure quant à lui M. Evin dans Aujourd'hui en France/Le Parisien. "Je suis toujours au Parti socialiste et n'ai pas l'intention de renier mes engagements en faveur du service public", ajoute-t-il. "J'ai milité depuis longtemps pour la création de ces agences régionales de santé qui, à mes yeux, ne sont ni de droite ni de gauche, et la ministre de la santé m'a fait l'honneur de me solliciter avec l'aval du président de la République et du premier ministre", a ajouté M. Evin.

A la question de savoir s'il ne craint pas "d'être accusé par la gauche de servir de caution au gouvernement, s'il doit prendre des mesures impopulaires", l'ancien ministre répond par la négative. "Je n'ai plus de mandats électifs au PS depuis 2007. […] Les gens qui me connaissent savent que j'ai des convictions et que je ne vais pas les mettre dans ma poche", explique-t-il.

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