jeudi 18 avril 2024

Consultations médicales : le reste à charge des assurés va doubler à partir du 15 mai

12 avr. 2023

Le reste à charge que doivent payer les assurés chez le médecin va passer de 1 à 2 euros dès le 15 mai, selon une information confirmée ce mardi 16 avril par l’Assurance-maladie. La mesure doit rapporter 800 millions d’euros par an à la Sécurité sociale.

par LIBERATION et AFP

publié le 16 avril 2024 à 22h10

Le reste à charge des assurés lors des consultations médicales et les examens de radiologie et de biologie va bientôt passer à deux euros. Ce doublement de la participation forfaitaire avait d’abord été annoncé aux alentours de juin, mais ce sera finalement pour le 15 mai, car l’exécutif a décidé d’accélérer, selon une information transmise à l’AFP par l’Assurance-maladie, ce mardi 16 avril. Face à la dégradation des comptes de la Sécurité sociale, le gouvernement a en effet décidé en janvier de faire payer un peu plus les patients sur leur consommation de soins, en augmentant la part non remboursée par l’Assurance-maladie et les complémentaires santé.

Un premier volet de la mesure est entré en vigueur au 31 mars : la «franchise médicale» a doublé. Les assurés sociaux payent un euro de leur poche sur chaque boîte de médicament ou acte paramédical, contre 50 centimes auparavant, et quatre euros par transport sanitaire au lieu de deux. En cas de cumul d’actes dans une même journée, le montant ne peut toutefois pas excéder quatre euros de reste à charge par jour sur les actes médicaux et huit euros sur les transports sanitaires.

Afin que les personnes ayant le plus fort recours aux soins ne soient pas pénalisées, les deux plafonds annuels (l’un pour les franchises, l’autre pour les participations forfaitaires) sont maintenus à 50 euros chacun. Les franchises et remboursements forfaitaires ne sont pas applicables aux mineurs, aux femmes en congé maternité et aux bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, qui ont des revenus particulièrement modestes. Selon le ministère délégué à la Santé, ces mesures doivent permettre 800 millions d’euros d’économie par an aux caisses de la Sécurité sociale.


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