samedi 11 mars 2023

Tout savoir sur le métier de médiateur de santé-pair en santé mentale

Géraldine Zamansky  le 10/03/2023

Les médiateurs de santé-pairs sont des patients-experts qui accompagnent les personnes souffrant d'un problème de santé psychique. Reportage auprès de l'un de ces aidants, à l'hôpital Sainte-Anne.






Chaque semaine, Stéphane Cognon franchit l’entrée de l’hôpital Sainte-Anne, une grande institution de la psychiatrie, en tant que patient-expert pour ceux qui sont aujourd’hui en soins. Lui-même a reçu un diagnostic de schizophrénie :" Je suis un patient rétabli, j'ai connu l'hospitalisation, tout le cheminement de rétablissement d'un trouble psy" confie-t-il aujourd'hui. 'Et j'ai entendu parler de ce métier de pair-aidant, c'est-à-dire qu'avec ce qui était en fait une fragilité, une tare, quelque chose qu'il ne fallait pas évoquer ou en tout cas qu'il fallait cacher, finalement ça allait servir à d'autres personnes", poursuit-il.

Partager son expérience avec les patients

Pour exercer ce métier de médiateur santé-pair, Stéphane a passé une licence qui comprenait des stages à l’hôpital Sainte-Anne. C’est là qu’il travaille depuis trois ans, avec une place originale, à côté des soignants et des patients.  

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Le suicide assisté dans toute sa singularité

 


Publié le 10 mars 2023 par Corinne Manoury

"L'imaginaire du possible" selon les chercheurs est cette phase où l'idée de mourir par suicide assisté prend forme. Il est propre à chaque personne et à l'environnement dans lequel elle évolue.

En Suisse, où le suicide assisté est dépénalisé, quatre chercheurs ont suivi sa mise en place à travers une quinzaine de cas. Ils en donnent à voir la réalité dans une étude ethnographique relatée dans La Mort appréciée*, qui restitue leurs observations et leurs entretiens avec les personnes concernées, mais aussi les proches, légistes, associations d’aide au suicide ou employés de pompes funèbres. Explications d’Anthony Stavrianakis, anthropologue et chercheur au CNRS, à l’origine du projet.

Faire-face.fr : Ce qui est frappant à la lecture de La Mort appréciée, c’est de partager des instants de vie. Le récit est-il courant en ethnographie ?

Anthony Stavrianakis est chargé de recherche au CNRS, membre du laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative.

Anthony Stavrianakis : Non, c’était un choix. En effet, nous tenions à ne pas être dans le jugement moral ou éthique sur cette pratique un peu étrange qu’est le suicide assisté. Nous voulions juste raconter l’histoire des gens, faire de “vrais” récits qui puissent servir de base à des analyses et des recherches scientifiques ultérieures. En passant un maximum de temps avec eux pour saisir leur manière de réfléchir et d’agir.

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Au rapport Petite enfance : face à une situation préoccupante, des pistes pour améliorer l’offre d’accueil

par Elsa Maudet  publié le 10 mars 2023

Alors que le gouvernement souhaite lancer un service public de la petite enfance, le Haut Conseil de la famille formule ses propositions et dresse un état des lieux inquiétant de l’accueil des enfants de moins de 3 ans en France.

Comment rendre effective la promesse d’Emmanuel Macron de créer un service public de la petite enfance ? Alors que le gouvernement a lancé, ces derniers mois, des concertations visant à définir cette future offre, le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) vient de rendre deux rapports sur l’accueil des enfants de moins de 3 ans. Le premier dresse un état des lieux de l’offre et le second formule des propositions pour voir se concrétiser ce service public, demande récurrente de parents comme de professionnels depuis plusieurs années, soutenue notamment par le Conseil économique, social et environnemental dans un avis paru l’an passé.

«Pourquoi il faut faire un service public ? Parce qu’il y a un écart significatif entre les attentes des familles et l’offre existante», résume Michel Villac, président du Conseil de la famille du HCFEA. De fait, 56% des parents gardent eux-mêmes leur bébé, alors qu’ils ne sont que 36% à souhaiter le faire. Deux enfants sur dix sont gardés par leur proche famille (les parents dans l’écrasante majorité des cas, les grands-parents dans une moindre mesure) faute d’avoir obtenu une place en crèche ou chez une assistante maternelle.

Isabelle Clair : «Les ados se raccrochent à la norme du couple»

par Cécile Daumas et Sonya Faure  publié le 10 mars 2023

A l’âge des premières amours, filles et garçons suivent le modèle de la conjugalité hétérosexuelle, analyse la sociologue dans une enquête inédite. Pour se rassurer et répondre à une morale amoureuse qui valorise encore la réserve féminine et la puissance masculine.

Ils sont loin d’être non binaires, tentés par la fluidité sexuelle, le polyamour ou l’homosexualité. Ou alors pas encore, dans longtemps peut-être… A l’adolescence, on rêve d’être en couple, les filles ont peur de passer pour des «putes», les garçons pour des «pédés». Le premier baiser, le rapprochement vers l’autre sont autant de moments d’excitation intense que d’angoisse profonde, de confusion aussi. La sociologue au CNRS Isabelle Clair appelle ces premières amours les Choses sérieuses, dans un livre enquête publié cette semaine au Seuil. La chercheuse a passé vingt ans à écouter des adolescents (de 15 à 20 ans) sur le thème de l’amour et de la sexualité, dans des cités de Seine-Saint-Denis, des villages de Sarthe ou des quartiers aisés parisiens. Un travail de recherches inédit qui déjoue les idées reçues sur les amours adolescentes.

André Comte-Sponville : "Le droit de mourir, c'est la liberté ultime"

Dimanche 12 mars 2023

André Comte-Sponville à Paris en 2020. ©Maxppp - Luc Nobout

Aujourd'hui dans la matinale, nous recevons le philosophe André Comte-Sponville, pour son livre "La clé des champs et autres impromptus" (PUF).















vendredi 10 mars 2023

L’Oregon, laboratoire de l’aide médicale à mourir aux Etats-Unis

Par  (Portland [Oregon], envoyée spéciale)  Publié le 9 mars 2023

La Willamette scintille sous l’éclaircie matinale, mais le docteur Blanke ne songe pas à admirer la rivière emblématique de Portland (Oregon). Oncologue, spécialiste du pancréas, le professeur Charles Blanke est un praticien reconnu. Il préside le SWOG Cancer Research Network, un réseau de chercheurs fort de 12 000 membres dans 47 Etats américains. En 2015, il a escaladé le Kilimandjaro avec un confrère, afin de lever des fonds pour améliorer la détection précoce de ce cancer particulièrement meurtrier.

Au fil des années, à force de traiter des patients au pronostic désespéré, le docteur Blanke est devenu spécialiste de l’aide médicale à la mort. Chaque année, il rédige plus de prescriptions létales que tout autre médecin de l’Oregon : 60 en 2022, 70 l’année précédente, soit environ 20 % des ordonnances qui permettent aux malades en phase terminale de s’éteindre au moment de leur choix. L’Oregon a été le premier Etat américain à légaliser la « mort dans la dignité », selon l’intitulé de la loi entrée en vigueur le 27 octobre 1997.

Vanessa Springora, du “Consentement” à l’édition de textes de femmes sur la sexualité

Par  Valérie Lehoux  Publié le 10 mars 2023

Dans le “Consentement”, elle évoquait sa relation subie , adolescente, avec l’écrivain Gabriel Matzneff. Trois ans plus tard, l’autrice a fait la paix avec son passé et lance une collection de textes sur la sexualité, tous écrits par des femmes.


Vanessa Springora : « Il est temps de proposer d’autres modèles, dans lesquels les femmes pourront mieux se reconnaître. »
Vanessa Springora : « Il est temps de proposer d’autres modèles, dans lesquels les femmes pourront mieux se reconnaître. »  Jean-François Robert pour Télérama

Deux fois, elle s’excuse. « Et merci de m’avoir attendue. » Si elle n’avait rien dit, on n’aurait même pas remarqué ses cinq petites minutes de retard, délai ridicule dans un quotidien de Parisien. Paraît qu’on ne se refait pas… Vanessa Springora ne s’est pas départie de l’élégance et de l’humilité qui avaient tant frappé il y a trois ans à la sortie du Consentement (éd. Grasset), récit de sa relation passée avec l’écrivain Gabriel Matzneff – elle avait 14 ans, il en avait 50. Un livre-choc, aussi puissant que sobre, épicentre d’un séisme sociétal. « Moi qui suis d’un tempérament plutôt discret, j’aurai sans doute du mal, toute ma vie, à réaliser ce qui est arrivé. »

“Libres !” saison 2, sur Arte.tv : les petites pastilles qui mettent une claque au sexisme

Par  Cécile Marchand Ménard  Publié le 07 mars 2023

Harcèlement, menstruations, viol conjugal, point G… Pour aider les femmes à “s’affranchir des diktats sexuels” et guider les jeunes désorientés par la pornographie, Ovidie et Sophie-Marie Larrouy livrent une nouvelle saison de leur percutante série.

Assume ton corps pourvu qu’il soit jeune et ferme, mets-toi à la danse, au pilates, à la musculation pour renforcer tes fesses, remplis ton « devoir conjugal »… Cinq ans après la vague #MeToo, véritable révolution féministe, d’innombrables injonctions hétéro-patriarcales toujours plus insidieuses continuent d’entourer la sexualité des femmes. Des diktats
assommants que dynamite avec pédagogie et piquant Libres !, minisérie animée documentaire écrite par Ovidie et Sophie-Marie Larrouy.

La folie du suicide : une histoire médicale de la mort volontaire en France au 19e siècle

Publié le 

Dans cette thèse en histoire de la médecine, Eva Yampolsky a étudié comment, dès la naissance de la psychiatrie moderne en France au tournant du XIXe siècle, le suicide devient un véritable objet médical.

Cette étude concerne les théories médicales sur le suicide au XIXe siècle, et plus précisément de la dépénalisation de cet acte en 1791 jusqu’à la fin du Second Empire. Dès sa dépénalisation émerge un postulat selon lequel tout suicide constitue un acte de folie. Il ne s’agit donc plus de prouver une coïncidence entre le suicide et la folie, comme on le constate avant 1791, mais de faire de tout suicide un acte de folie. Son objectif a été d’étudier comment, selon quels critères, motifs, arguments et influences, la médecine mentale parvient à inscrire cet acte dans le cadre médical. Bien que la position médicale sur la pathologie du suicide se transforme au cours du XIXe siècle, cet acte continue à dépendre d’abord et avant tout de l’expertise médicale. À partir de là, Eva Yampolsky montre que les positions médicales et psychiatriques sur la pathologie du suicide sont déterminées autant par des développements médicaux (tout particulièrement en médecine mentale, en médecine légale et en hygiène publique), que par des influences sociales (morales et religieuses, politiques, économiques et médiatiques). 

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CheckNews Une intelligence artificielle a-t-elle réussi à «lire dans les pensées» et à les représenter en images ?

par Florian Gouthière  publié aujourd'hui

Parvenir à transcrire des mesures cérébrales en images n’est pas chose nouvelle. Un récent article, qui n’a pas encore été évalué par la communauté scientifique, décrit une approche utilisant les ressources de Stable Diffusion, une intelligence artificielle dédiée à la génération d’images.
 
Question posée par Chacol le 3 mars 2023.

Début mars, un tweet a plongé de nombreux lecteurs de CheckNews dans la plus grande incrédulité : une intelligence artificielle aurait été entraînée pour décoder des signaux cérébraux, et montrer ce à quoi des volontaires étaient en train de penser. Le message est illustré par une série d’images : on y voit par exemple celle d’un ourson en peluche, présentée à un volontaire durant une IRM, mise en regard avec un second ourson, très légèrement différent, qui aurait été reconstitué par l’intelligence artificielle (IA) à partir du signal IRM. «En d’autres termes, commente l’auteur du tweet viral,l’IA lit littéralement dans les pensées des gens.» Et parvient à les représenter fidèlement.

Danemark : une collection controversée de 10 000 cerveaux pour étudier des maladies mentales

 09/03/2023

Près de dix mille cerveaux conservés dans du formol. C'est ce qu'amassent aujourd'hui les sous-sols de l'université du Danemark, où se trouve la plus grande collection de matière grise de la planète.

La valeur scientifique de cette accumulation de masse nerveuse est exceptionnelle, mais cette collection pose un problème éthique : tous ces cerveaux ont été prélevés sur des malades mentaux dans des institutions psychiatriques, sans le consentement des patients ou de leurs familles. 

Jesper Vaczy Kragh est historien. Il explique cette drôle de collection par la mainmise étatique sur les hôpitaux psychiatriques du Danemark: "La plupart des institutions danoises faisaient partie de la psychiatrie d'État, il s'agissait donc d'hôpitaux psychiatriques d'État et aucune personne extérieure ne posait de questions sur ce qu'il se passait dans ces institutions."

AFP

Une scientifique étudie un cerveau de la collection de l'Université du Danemark.AFP

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Au procès, une femme seule

Jeudi 9 mars 2023

Provenant du podcast

Mécaniques de la Justice

Photo de Dominique Cottrez au cours de son procès le 25 juin 2015. ©AFP - PHILIPPE HUGUEN

Le procès de Dominique Cottrez s’ouvre le 25 juin 2015 à la cour d’assises de Douai. Elle y comparaît libre. L’affaire suscite une émotion et une curiosité énormes dans le monde entier. Frank Berton sait que cette affaire risque d’être compliquée.

Avec

Frank Berton Avocat

Dominique Cottrez a été accusée d'avoir tué huit de ses nouveaux-nés entre 1989 et 2004. Il s'agit de la plus importante affaire d'infanticide connue en France. Ces infanticides ont été révélés en 2010. Débuté en juin 2015, comment se déroule un procès pour appréhender des faits aussi graves et surprenants ? Quelle est la réponse de la justice et quel est le rôle de chacun des protagonistes dans la salle d’audience ?

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Comment les conditions de travail affectent la santé des hospitalières

PAR 
PUBLIÉ LE 09/03/2023

Les infirmières et aides-soignantes sont deux fois plus nombreuses que la population générale à être affectées par des problèmes de santé. C’est ce que révèle, entre autres chiffres éloquents, l’enquête exclusive du cabinet Odoxa pour la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH).


Lancement de la plateforme "Violence Santé Femme"

PUBLIÉ LE 08/03/2023

Après trois ans de construction et identification des professionnels de santé engagés, l’ONG Gynécologie sans Frontières lance la plateforme « Violence Santé Femme » pour l’accueil et la prise en charge de toutes les femmes victimes de violences. 

Les violences faites aux femmes nécessitent une prise en charge médicale spécifique de première ligne par les soignants. Ce nouvel outil propose un annuaire géolocalisé de professionnels de santé volontaires, formés et engagés à la prise en charge médicale (ou médico-psycho-sociale) des femmes victimes de violences (conjugales, intrafamiliales, sexuelles, sexistes, incestuelles, mutilatrices) et des enfants, sur tout le territoire national. La plateforme a également vocation à accompagner tous les professionnels de santé volontaires, en leur fournissant des outils d’aide à la prise en charge et à l’orientation vers les structures existantes, géographiquement accessibles aux victimes.

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QualityRights : une formation en ligne gratuite pour les infirmières

Publié le 

Le Conseil International des Infirmières (CII) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) proposent aux infirmières une formation en ligne, gratuite, sur la santé mentale, le rétablissement et l’intégration au sein de la collectivité

Le Conseil International des Infirmières (CII) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) collaborent pour déployer le programme de formation en ligne QualityRightssur la santé mentale, le rétablissement et l’intégration au sein de la collectivité.

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Une "faculté de santé" permet aux étudiants en médecine, en soins infirmiers ou en pharmacie de se former ensemble




Par Julie Houllier le 07-03-2023

La faculté de santé de l'université Toulouse 3 Paul Sabatier souhaite que les étudiants se rencontrent et travaillent ensemble. Première étape : regrouper les deux facultés de médecine, la faculté d'odontologie et celle de sciences pharmaceutiques, auxquels s'ajoutent les diplômes d’infirmier, de rééducation et réadaptation et de maïeutique. 

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Le plan de la Seine-Saint-Denis pour mieux prendre en charge la santé mentale


 


PAR  08/03/2023

Le plan de la Seine-Saint-Denis pour mieux prendre en charge la santé mentale

Consultations psy rapides, prise en charge de la santé mentale des jeunes, maintien à domicile, psychiatrie périnatale… Autant d’enjeux cruciaux psychiatriques majeurs auquel s’attaque le contrat territorial de santé mentale (CTSM) de Seine-Saint-Denis, contracté avec l’Agence régionale de santé (ARS IDF). Après les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis est le deuxième département francilien à s’en doter.

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MonParcoursPsy : le premier bilan des actions gouvernementales pour la santé mentale

 Capital

Par Claire Domenech  Publié le 

Le ministre de la Santé a dressé un premier bilan du dispositif MonParcoursPsy, lancé le 5 avril 2022, lors du Comité stratégique national sur la Santé mentale et la Psychiatrie.

[...] Mise en place le 5 avril 2022, cette offre de soins permet aux personnes souffrant de troubles psychiques d’intensité légère à modérée, de bénéficier du remboursement de huit séances chez un psychologue. Il suffit que le praticien soit conventionné avec l’Assurance maladie et que le patient ait été adressé par son médecin traitant.


28 Mars 2023 – Conférence débat du Pr. René Roussillon – L’Art psychanalyste

 

Qu’est-ce que « la création »? Elle résulte de l’existence d’un «besoin de créer», puissant mais invisible, au cœur de la vie psychique qu’il organise.

Cette perspective conduit René Roussillon à délaisser l’interprétation de l’œuvre d’art et des productions littéraires comme façon de psychanalyser l’artiste. Il rejoint ainsi, de façon entièrement originale, la proposition d’Anton Ehrenzweig selon laquelle «la psychanalyse de l’œuvre créatrice peut se révéler, pour sonder […] le moi créateur en acte, un meilleur instrument que l’expérience clinique du psychanalyste».

L’auteur nous livre des clés de compréhension essentielles de ces mouvements de symbolisation primaire qui sont à l’origine même de la constitution du psychisme.

Il met en perspective la créativité, telle que la voit Winnicott, avec la sexualité freudienne pour développer l’«entre-jeu» entre sublimation et symbolisation. Ce processus, dont on voit le résultat chez l’artiste, nous éclaire sur cette source féconde à l’œuvre au cœur de toute personne.

Mardi 28 Mars 2023 – 21H -23H ( 9PM-11PM UTC+1)

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LA CIPPA DANS LE DÉBAT PUBLIC

 

La CIPPA, Coordination Internationale entre Psychothérapeutes Psychanalystes et membres  associés s’occupant de personnes Autistes, est une association de forme loi 1901, créée  en 2004 (déclaration en préfecture : 2006) par Geneviève Haag et Marie-Dominique Amy. Elle est actuellement présidée par le  professeur Bernard Golse*.

La CIPPA cherche à faire connaître un point de vue psychanalytique de l’autisme qui préconise  une approche pluridimensionnelle avec un travail en transdisciplinarité.

Aujourd’hui, la politique de l’autisme fait face à la fois aux limites actuelles de la science  mais aussi aux conflits dogmatiques qui entravent le progrès de la prise en charge en France.  Elle se trouve aussi au croisement des politiques du handicap et de la santé mentale dont  les budgets sont très largement déficients par rapport aux besoins et comparativement à ceux de  nos voisins européens.

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Refus ou consentement. Enfants et adolescents au cœur des conflits familiaux

MORAËL Emmanuelle, FÉDÉRATION FRANÇAISE DES ESPACES DE RENCONTRE ENFANTS-PARENTS

Un ouvrage qui rend compte de l'utilité des Espaces de Rencontre Enfants-Parents.

Comment accueillir le refus d’un enfant ou d’un adolescent de vivre ses relations familiales et de côtoyer son ou ses parent(s) ? 
Comment écouter le refus parlé ou acté pour qu’il ne devienne avec la rupture de lien une fracture pour les personnes concernées ? 
Comment vivre et faire face au refus de son enfant ? 
Comment accompagner les parents en difficulté dans les dimensions de leur parentalité telles que définies par Didier Houzel : l’exercice (les droits et devoirs du parent), l’expérience (le ressenti, l’affect) et la pratique (la vie quotidienne), et devant se positionner face à un refus ?


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Violences faites aux femmes : ces invisibles qui échappent à la mort mais restent blessées à vie


 



Publié le : 

En France, de nombreuses femmes restent lourdement blessées ou handicapées à vie après avoir subi des violences conjugales. Faute de données sur ces victimes, ce que déplorent de nombreuses associations, elles sont devenues invisibles. Une ex-infirmière en neurochirurgie raconte la prise en charge de ces victimes.