dimanche 13 août 2023

Rennes. Réseaux du silence de Traudi Malo : entre art et thérapie


Traudi Malo

Exposition de Traudi Malo, Usine à fabriquer des fous © Traudi Malo

traudi malo
© Traudi Malo 

L’amour de Tr Kaos, Traudi Malo de son nom de naissance, pour la peinture remonte à bien longtemps et ne s’est jamais éteint. Il la consume, avec son consentement, depuis des années. « Pleins de choses curieuses me prouvent que je suis faite pour la peinture », explique énigmatiquement l’artiste. Adolescente, elle était chargée de la réalisation des tableaux pour le dimanche à l’école religieuse où elle allait. « Mon père peignait, mais disait toujours “l’art ne donne pas de pain”. Il ne voulait pas que j’aille à l’école des beaux-arts. C’est grâce à une religieuse de l’école qui a harcelé mes parents tout un été pour qu’ils me laissent aller à cette école », se souvient l’artiste d’origine autrichienne. « Je me demandais pourquoi elle était obsédée par ça et j’ai appris qu’elle était elle-même sculptrice. » Après avoir étudié un an à l’école des beaux-arts de Vienne, Traudi Malo s’envole pour Paris au milieu des années 60, capitale française qui faisait rêver rien qu’en prononçant son nom.

Lire la suite ...


1 commentaire:

  1. François Borgia23 août 2023 à 12:38

    Traudi Malo n'est pas son vrai nom. Son vrai nom est Waltraud Millbacher, dite Traudi, et ses soi-disant années de Beaux-Arts, elle les passa en prison, condamnée pour le double meurtre avec préméditation de la sculptrice Edith Borger et de son nouveau-né de 6 mois.

    RépondreSupprimer