lundi 17 juillet 2023

Pour contenir la violence, doit-on enfermer les fous ? « notre outil, c’est la parole »

 Philippe GAMBERT    le 

Chaque dimanche, un grand entretien pour laisser la place aux idées d’ici. Pascal Métayer, psychologue au CHU de Nantes, évoque la prise en charge de la violence en psychiatrie, après des faits divers à Reims et à Annecy, impliquant des personnes cataloguées de « fous en liberté ».

Pascal Métayer, psychologue au CHU de Nantes.

Pascal Métayer, psychologue au CHU de Nantes. | OUEST-FRANCE

Pascal Métayer, 60 ans, est psychologue clinicien au CHU de Nantes, il travaille la moitié de son temps dans une des cinq unités fermées de l’hôpital Saint-Jacques, unités dans lesquelles les patients ne peuvent pas sortir, et l’autre moitié en CMP, centre médico-psychologique. Avant d’être psychologue (au bout de cinq ans d’études), il a été longtemps infirmier psychiatrique. Il a accepté de s’exprimer sur la prise en charge de la violence en psychiatrie, après des faits divers à Reims (une soignante tuée au CHU de Reims) et à Annecy (des enfants très jeunes poignardés) impliquant des personnes présentées par la société comme « folles. »


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