mardi 2 mai 2023

Comment mieux accompagner ses proches en fin de vie

 




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Au-delà des débats actuels, le public reste mal informé et souvent démuni quand il s’agit d’accompagner son proche vers sa fin de vie. Des directives anticipées aux structures de soins palliatifs, on fait le point sur les principaux dispositifs en place et on va à la rencontre d’acteurs de terrain.

Depuis des mois, l’accompagnement de la fin de vie fait l’actualité. Des parcours individuels de personnes, qui se rendent en Belgique ou en Suisse pour mettre fin à leurs jours, émeuvent. Car depuis 2002, la Belgique a légalisé l’euthanasie définie comme « l’acte, pratiqué par un tiers, qui met intentionnellement fin à la vie d’une personne à la demande de celle-ci ». En Suisse, c’est l’assistance au suicide qui se pratique. D’autres pays européens autorisent, soit les deux (le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Espagne), soit l’assistance au suicide (l’Autriche).

En France, la législation n’autorise aucune forme d’aide active à mourir. Conscient des enjeux sociétaux, le Conseil national consultatif d’éthique (CCNE) s’est autosaisi sur le sujet. Une Convention citoyenne, composée de 184 citoyens tirés au sort, a planché autour de cette question. Et les deux instances se sont prononcées pour l’ouverture d’une aide active à mourir, sous conditions. Après les conclusions de la Convention citoyenne, Emmanuel Macron, le président de la République, a indiqué qu’un projet de loi serait présenté avant la fin de l’été 2023.


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