lundi 22 mai 2023

Clause de conscience, discernement du patient, soins palliatifs... Quelles sont les pistes du gouvernement pour son projet de loi sur la fin de vie ?

franceinfo avec AFP  Publié 

Agnès Firmin Le Bodo est désormais la voix du gouvernement sur l'épineux sujet de la fin de vie. La ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé a présenté, dimanche 21 mai dans Le Journal du Dimanche (article abonnés), les contours du futur projet de loi, promis par l'exécutif, ouvrant la voie à une aide active à mourir (AAM). Début avril, à la suite des recommandations de la convention citoyenne dédiée, Emmanuel Macron a annoncé que le texte prendrait corps "d'ici la fin de l'été". Saluant le sérieux de leurs travaux, le chef de l'Etat a toutefois rappelé qu'une "convention citoyenne ne se substitue jamais à la délibération parlementaire".

Le projet de loi "comprendra trois blocs : aide active à mourir, soins palliatifs et droits des patients", a décrit la ministre, qui ne tranche pas sur le choix du modèle français, entre euthanasie et assistance au suicide. Le premier acte prévoit de mettre délibérément fin à la vie d'un patient, à sa demande, quand le deuxième donne la possibilité à un médecin de prescrire un produit létal que le malade s'administre lui-même.

"Ce qui importe, c'est que la possibilité encadrée de bénéficier d'une aide active à mourir devienne effective, comme le réclament 75% de nos concitoyens", déclare Agnès Firmin Le Bodo dans le JDD. Clause de conscience des soignants, délai du pronostic vital des patients, âge minimal des personnes concernées... Franceinfo fait le point sur les annonces de la ministre. 

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