mardi 21 février 2023

De la délicate mais nécessaire prise en charge des troubles psychiatriques en prison

Lucie Inland — Édité par Émile Vaizand — 

Alors que les taux de personnes détenues présentant un trouble psychologique ou mental sont élevés, il reste encore beaucoup à faire pour soigner cette population particulièrement sensible.

L'étude «Santé mentale en population carcérale sortante», menée durant deux ans par une équipe du CHU de Lille, révèle que «les deux tiers des hommes et les trois quarts des femmes présentent au moins un trouble psychiatrique et/ou lié à une addiction à leur libération». | Donald Tong via Pexels 
L'étude «Santé mentale en population carcérale sortante», menée durant deux ans par une équipe du CHU de Lille, révèle que «les deux tiers des hommes et les trois quarts des femmes présentent au moins un trouble psychiatrique et/ou lié à une addiction à leur libération». | Donald Tong via Pexels 

La prison concentre bien des problèmes de société, à défaut de les faire disparaître. Parmi eux, les troubles mentaux, qu'ils soient détectés avant l'incarcération ou révélés par celle-ci. Ils sont tout sauf minoritaires dans la population carcérale. Lors de son mandat de contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan indiquait en 2019, interrogée par Prison Insider, qu'environ «70% des personnes détenues avaient au moins un trouble psychologique ou mental et 25% un trouble psychotique grave» (comme la schizophrénie).

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