lundi 23 janvier 2023

Le département de psychiatrie sommé de corriger ses lacunes

Louise Leduc  

Le département de psychiatrie de l’Université de Montréal doit corriger ses lacunes en offrant un encadrement plus adéquat à ses étudiants et des milieux de travail plus sûrs tant pour ses résidents que pour ses professeurs, a appris La Presse. C’est le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada – l’organisme chargé de certifier les programmes de formation médicale au pays – qui réclame ces changements d’ici le printemps 2024.

En entrevue, le DFrançois L’Espérance, directeur du département de psychiatrie, explique qu’il ne redoute pas une fermeture de programme, mais que des améliorations doivent être apportées. Certaines sont plus compliquées que d’autres à mettre en œuvre parce qu’elles concernent, fait-il observer, un grand nombre d’acteurs et d’établissements, à savoir tous les hôpitaux où les étudiants font leur résidence. 

Les hôpitaux sont surchargés, en particulier les urgences, « et de plus en plus de gens arrivent en crise ou [avec les facultés affaiblies] », rappelle le DL’Espérance. 

Les demandes en matière de sécurité qui sont exprimées par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada peuvent avoir trait à des améliorations physiques, par exemple « des salles d’examen à deux portes ou des boutons de panique géolocalisés à porter sur soi », affirme le Dr L’Espérance.

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