samedi 29 octobre 2022

Les multiples impacts du réchauffement climatique sur la santé humaine

Par Delphine Roucaute   Publié le 26 octobre 2022

La mortalité liée à la chaleur a augmenté de 68 % entre 2017 et 2021 par rapport à la période 2000-2004, selon un rapport du « Lancet » publié mercredi.

Des centaines de milliers de personnes, dans tous les pays du monde, meurent chaque année des conséquences directes et indirectes du réchauffement climatique. Vagues de chaleur, fortes précipitations, feux de forêt, tempêtes et sécheresses : l’augmentation de la probabilité et de la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes est bien documentée, mais pas nécessairement mise en lien avec la santé humaine.

Actions écolos dans les musées : l’art d’éveiller les consciences ?

Mardi 25 octobre 2022

Provenant du podcast

L'Invité(e) des Matins

Jets de purée, de jus de tomate et de gâteaux à la crème sur des œuvres d'art font partie des actions menées ces derniers jours par des militants du mouvement "Just Stop Oil" pour dénoncer l'inaction face au changement climatique. 


Avec
  • Sylvie Ollitrault Directrice de la recherche EHESP et directrice de recherche CNRS - Science Politique -ISP UMR 7220-Nanterre-ENS, spécialiste des mouvements écologistes et environnementalistes
  • Bruno Nassim Aboudrar professeur d'esthétique à Paris 3 (Sorbonne nouvelle). Romancier
  • Elodie Nace Activiste climat et porte-parole des mouvements citoyens Alternatiba et Action non-violente COP21
Des pratiques non violentes pour médiatiser l'action et interpeller l'opinion



A l'hôpital pédiatrique Robert-Debré, les soignants en surtension

Par Leslie FAUVEL   AFP   29.10.2022  

A l’hôpital pour enfants Robert-Debré comme ailleurs, les soignants font face à une crise inédite. Le grand établissement pédiatrique du nord-est de Paris absorbe par sa taille, du mieux qu’il peut, les défaillances des autres hôpitaux mais fait figure de dernier bastion.

"La nuit dernière a été terrible", annonce d'emblée le Pr Stéphane Dauger, chef du service de réanimation pédiatrique. "On a dû ouvrir deux lits supplémentaires alors qu'on est en sous-effectif d'infirmières."

La calme qui règne dans les couloirs du service de réanimation fait illusion. Chacune des chambres est occupée par des bébés et des jeunes enfants dont la moitié souffrent de bronchiolite.

Lire la suite ...


La souffrance au travail toujours en hausse chez les soignants

 

 par  Publié le  

Selon une enquête publiée en octobre par le collectif Santé en danger, 98.2 % des professionnels de santé interrogés estiment que la souffrance au travail a augmenté au cours des deux dernières années.

Les résultats du sondage (1) mené par le collectif Santé en danger et auquel ont répondu 2 582 professionnels de santé indiquent que 98.4 % d'entre eux rencontrent des difficultés à l'origine de souffrance au travail (contre 97.3 % en janvier 2021). Autre chiffre inquiétant, 77.9 % ont déjà été diagnostiqués en burn-out (dont 34 % avec un arrêt de travail de 0 à 3 mois). 
Deux ans après une première enquête menée par le même collectif, les professionnels de santé sont même plus nombreux (+4.2 %) à envisager une reconversion professionnelle : 71.3 % à l’heure actuelle, contre 67.1 % en 2021.

Lire la suite ...


Plus de victimes d’actes criminels, mais moins de psychologues pour les aider

Amélie Desmarais    le 25 octobre 2022

De plus en plus de victimes d'actes criminels au Québec n'ont pas accès au soutien auquel elles ont droit. Les psychologues et psychothérapeutes, débordés, acceptent de moins en moins les mandats de leur part alors que le nombre de victimes qui ont droit à un suivi psychothérapeutique payé par le programme d'Indemnisation des victimes d'actes criminels (IVAC) a bondi de 40 % en 5 ans, atteignant pratiquement la barre des 10 000.

Maxime Descôteaux a été victime d'une agression sexuelle en janvier en 2021. Rapidement, il a été reconnu comme une victime par le programme l'IVAC
, qui a autorisé un suivi psychothérapeutique. Malgré de nombreuses démarches de sa part, aucun psychologue n'a accepté son mandat.

Résultat, presque deux ans plus tard, il vient d'amorcer une psychothérapie. Ce n'est qu'après avoir cogné à la porte de la députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, qu'il a finalement obtenu de l'aide.

Maxime Descôteaux.

Maxime Descôteaux, victime d'actes criminels

PHOTO : RADIO-CANADA


Lire la suite ...


Faut-il interdire Halloween ! Les cardiologues québécois s'interrogent…


 



Nathalie BARRÈS    22 oct. 2022

À retenir

  • Le risque d’infarctus du myocarde ne serait pas augmenté le jour même, mais le lendemain de la fête d’Halloween.
  • Les hommes sans antécédent de santé particulier seraient les plus à risque.
  • Ces données incitent la communauté médicale québécoise à s’interroger sur le bien fondé en termes de santé publique du maintien de la fête d’Halloween.


Surveillance, travail : les leurres de l’intelligence artificielle

par Marc-Eric Bobillier Chaumon, Professeur, titulaire de la chaire de Psychologie du travail du Conservatoire national des arts et métiers à Paris

publié le 28 octobre 2022

 Pour assurer la sécurité des citoyens ou améliorer l’efficacité dans le monde du travail, suffit-il de mettre en place les bons outils numériques ? Répondre «oui», c’est céder à une vision techno-centrée qui réduit les humains à de simples exécutants, analyse le chercheur Marc-Eric Bobillier Chaumon.

Lors du procès de l’attentat de Nice, qui se tient actuellement au tribunal de Paris, Christian Estrosi qui était alors, en 2016, adjoint chargé de la sécurité, s’est défendu de toute négligence en arguant du fait que cette catastrophe aurait pu sans doute être déjouée par un système à base d’intelligence artificielle (IA). Cette IA aurait pu permettre de visionner et d’analyser les images fournies par les quelque 1 836 caméras disséminées à l’époque dans la ville (contre 4 000 actuellement) et de lancer l’alerte : «Il aurait fallu avoir recours à l’intelligence artificielle, à des algorithmes qui nous sont aujourd’hui encore interdits», affirme-t-il (Libération, daté du 20 octobre 2022).

Mieux comprendre l’anesthésie générale


 




    27 octobre 2022

L’anesthésie est un acte médical extrêmement fréquent et actuellement très sécurisé. Zoom sur le déroulé de l’anesthésie, les techniques utilisées et les complications possibles.

Mieux comprendre l’anesthésie générale

© Laurence Piquard

Selon la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR), plus de 13 millions d’anesthésies sont pratiquées chaque année en France, que ce soit pour un acte chirurgical, un examen endoscopique, un acte interventionnel sous imagerie… L’anesthésie est donc un acte médical extrêmement fréquent.

Mais l’anesthésie est sans doute victime de la persistance de certains clichés hérités des balbutiements de la discipline, lorsque le chirurgien l’effectuait à l’aide de moyens rudimentaires comme l’éther ou le chloroforme.

Lire la suite ...


Nouveau numéro de Dedans Dehors : Peines nosocomiales : Quand l’enfermement n’en finit pas

 

La lettre d'information / Octobre 2022

 

Entrées en prison pour quelques mois ou années, certaines personnes détenues se retrouvent à purger une peine largement supérieure à leur condamnation initiale. Le grand dossier de ce numéro est consacré au décryptage de ces peines nosocomiales qui n’en finissent plus.

A lire également dans ce numéro, les premières victoires du nouveau recours contre les conditions de détention indignes ou encore les mécanismes expérimentaux de régulation carcérale etc.


Lire la suite ...


2 novembre 2022 : 15e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité

Mobilisation générale !

ADMD

Comme chaque année, l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité célébrera, le 2 novembre, la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité. Une journée pour militer, une journée pour interpeller, une journée pour commémorer toutes les personnes qui n'ont pas été respectées dans leurs choix de fin de vie.

Cette année, pour la 15e édition de cette Journée mondiale, le thème retenu est Faire du droit de mourir dans la dignité une réalité pour tous.

Lire la suite ...


« Même pas mal ! »


 


Vendredi 28 octobre 2022

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

 ©Maxppp - Lionel Vadam

Une gifle, une baffe, une fessée, une tarte, une tape,… ça fait quoi quand on se la prend, quand on la donne, ou qu'on la regrette (ou pas) ?

Sa première fessée, Amélie s'en souvient bien. La douleur était si intense qu'elle ne pourra jamais l'oublier. En revanche, impossible pour elle de se remémorer ce qui a entraîné ce châtiment corporel humiliant.

« J’avais dû refuser de faire quelque chose ou discuter. Ça monte, ça monte, ça monte. Ma mère me menace, premier avertissement : "Tu vas prendre une fessée", deuxième avertissement, troisième avertissement. Là, je sens que ça va tomber, sachant qu’elle ne m’avait jamais mis de fessée avant. Quand j'ai su que j'allais prendre ma fessée, je me suis collé les fesses contre le mur, tout en tournant dans tout l'appartement, parce que ma mère me courrait après. Ma mère me plaque contre le canapé, me maintient avec la main sur le dos, pour que je ne m'enfuis pas. Et là... Paf ! Première fessée qui tombe. Je me retourne vers elle, je la regarde, et je lui dis "Même pas mal !" Donc, elle m'a donné une deuxième fessée... Paf ! Je me suis retournée avec un peu moins d'aplomb, mais j'ai réussi, dans un sanglot, à lui dire "Même pas mal !". Et là elle s'est dit qu'il fallait qu'elle reste crédible, qu'elle me fasse mal, alors elle m'a donné une troisième grosse claque, très forte et très douloureuse. Et moi, dans une dernière victoire, dans un sanglot, je lui dis "Même pas mal". Pour moi, ce n'était pas possible de céder. » Amélie

Lire la suite et écouter le podcast ...


D'où vient notre anatomie ?

Vendredi 28 octobre 2022

Provenant du podcast

Le Pourquoi du comment : science

Représentation de l'évolution ©Getty - Man_Half-tube

Deux pieds, une main, cinq doigts, 32 dents, un gros cerveau, etc... Nous sommes une mosaïque de caractères qui, empilés, forment un Homo sapiens, mais vous êtes-vous déjà interrogés sur l’origine de votre pouce par exemple ?

Alors que nous sommes faits des mêmes éléments, il existe bien sûr des variations qui font que nous ne sommes pas rigoureusement identiques : vous ne me ressemblez pas et je ne vous ressemble pas. Nous constatons aussi, en observant le monde vivant qui nous entoure, que d’autres êtres vivants, en particulier des animaux, possèdent les mêmes caractères que nous autres humains. Un chat par exemple a aussi quatre membres et des oreilles munies de pavillons. Ce double constat traduit simplement le fait que l’humain, comme le chat, sont les fruits d’une histoire évolutive, au cours de laquelle les pièces de leur anatomie sont apparues à différents moments.

Lire la suite et écouter le podcast ...


Quand Soulages racontait la découverte de l'outrenoir







Le peintre Pierre Soulages, maître du noir dans la peinture contemporaine, est mort à l'âge de 102 ans ce 26 octobre 2022.

En mai 2014, à l'occasion de l'ouverture du musée Soulages à Rodez, le peintre revient sur sa pratique picturale. Entretien avec Bernard Thomasson et Thierry Fiorile, filmé par Gilles Gallinaro. 

Voir la vidéo ...


Au Liban, les hôpitaux face à la crise : «On ne tiendra pas un an comme ça»

par Blandine Lavignon, Envoyée spéciale à Beyrouth  publié le 27 octobre 2022

En pleine crise économique, les établissements de santé de Beyrouth peinent à s’alimenter en électricité, à acheter des médicaments ou à recruter des soignants. Les patients, eux, n’arrivent plus à payer leurs soins.

Aux urgences de l’hôpital Geitaoui, en plein cœur de Beyrouth, les patients se pressent, visages graves. Tout en parcourant le service, le docteur Naji Abi Rached se désole : «Désormais, les gens ne viennent à l’hôpital qu’en cas d’extrême urgence car ils n’ont plus les moyens. Les pathologies ont changé on voit par exemple beaucoup plus de gens avec des insuffisances cardiaques, des infarctus, car ils ont arrêté leur traitement. Ce sont des cas aigus, plus qu’avant car il n’y a plus de visite de prévention». Lunettes enfoncées sur le nez, le cardiologue annote scrupuleusement le taux de fréquentation du jour.

vendredi 28 octobre 2022

Recommandations en urgence relatives à l’établissement public de santé mentale de Vendée à La-Roche-sur-Yon (Vendée)

Au Journal Officiel du 27 octobre 2022 et en application de la procédure d’urgence, la Contrôleure générale a publié des recommandations relatives à l’établissement public de santé mentale de Vendée à La-Roche-sur-Yon (Vendée).


L’article 9 de la loi du 30 octobre 2007 permet au CGLPL, lorsqu’il constate une violation grave des droits fondamentaux des personnes privées de liberté, de saisir sans délai les autorités compétentes de ses observations en leur demandant d’y répondre.


Le ministre des solidarités et de la santé ainsi que le ministre de la justice ont été destinataires de ces recommandations, un délai de huit semaines leur a été donné pour répondre.


Lire les recommandations du CGLPL accompagnées des observations du ministre de la santé


La visite de l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Vendée – centre hospitalier Georges Mazurelle de La Roche-sur-Yon – effectuée par six contrôleurs du 27 juin au 6 juillet 2022 a donné lieu au constat d’un nombre important de dysfonctionnements graves portant atteinte à la dignité des patients et à leurs droits fondamentaux.


L’établissement dispose des moyens budgétaires et immobiliers suffisants pour assurer la prise en charge des patients dans des conditions matérielles dignes mais n’est pas épargné par de très graves difficultés de ressources humaines. Les médecins sont insuffisamment présents dans les unités ; les patients sont souvent vus de façon expéditive au cours d’entretiens dont la durée peut être inférieure à cinq minutes.


Lire la suite ...


Festoyer avec les morts pour accompagner le deuil : le Jour des Morts au Mexique

Dr José J Mendoza Velásquez   5 novembre 2021

Bonjour, je suis le Dr José Javier Mendoza Velasquez, psychiatre à Mexico, et aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la mort et plus particulièrement au « Día de Muertos » ou le Jour des Morts.[1,2,3,4]

Au Mexique, nous célébrons la mort depuis très longtemps, bien avant la conquête espagnole. Cette célébration n’est pas spécifique à notre pays. Néanmoins, elle se différencie par le recours à une abondance de couleurs et de musiques festives durant cette période. Nous sommes loin de la tristesse et de la solennité qui sont de mise dans d’autres pays, et dans de nombreux endroits cette fête est bien plus importante que la célébration de Noël. À l’origine, les festivités du Jour des Morts duraient des mois. Puis l’influence catholique a fait coïncider ces célébrations avec les dates de la Commémoration des fidèles Défunts et la Toussaint.


Une maladie génétique à l’origine du mythe du vampire ?

Christoph Renninger  27 octobre 2022

Exclusivement nocturnes, au teint livide et assoiffés de sang… les vampires font trembler l’imaginaires des hommes depuis des siècles. Certaines personnes en auraient vraiment vus… et si elles disaient vrai ? Ou du moins en partie ? Une maladie génétique rare pourrait en effet expliquer cette hypothèse.

Le folklore vampirique semble remonter à la nuit des temps. L'image « moderne » du vampire, ce suceur de sang d’une blancheur effrayante, maigre et craignant la lumière, est née au 19e siècle, largement influencée par le roman Dracula de Bram Stocker. La réalité médicale peut cependant rejoindre en partie la fiction.

Il existe en effet une mutation génétique qui est responsable de la protoporphyrie érythropoïétique (PPE), un type de porphyries. Ce groupe de maladies est causé par des troubles métaboliques de la synthèse de l'hème. Selon l'enzyme concernée parmi les huit connues, des produits intermédiaires s'accumulent dans différents organes et entraînent une symptomatologie spécifique.

Lire la suite ...


Soirs de Pleine Lune, Vendredis 13... ces superstitions qu'on retrouve encore dans les services d’urgence

Pr Dominique Savary  27 octobre 2021







Le blog du Dr Dominique Savary – urgentiste, réanimateur

Violence les soirs de Pleine Lune, le rôle des « coupeurs de feu», praticiens « chats noirs », Vendredis 13… À l'approche d’Halloween, le Pr Dominique Savary parcourt la littérature et fait le point sur ces superstitions qui « traînent » encore dans les services d’urgences.

TRANSCRIPTION

"Bonjour, je suis Dominique Savary, je travaille au CHU d'Angers et je vous retrouve en cette veille d’Halloween pour évoquer les superstitions dans les services d'accueil des urgences.

Plus de violence, d’accidents ou d’accouchements les soirs de pleine lune ?

Un certain nombre d'éléments superstitieux trainent dans nos services et parmi eux l'idée que les soirs de pleine lune, il y aurait plus de patients aux urgences, plus d’incivilités et que des gens auraient des comportements plus violents ces soirs-là. J'ai regardé dans la littérature pour voir si je pouvais répondre à ces hypothèses. En ce qui concerne les passages aux urgences, j’ai retrouvé une étude ancienne, mais bien menée, de Thomson [1], qui a analysé quatre ans de cycles de lune. Or il n'a pas retrouvé d'augmentation du taux de passage des patients aux urgences les soirs de pleine lune. Il n’est donc peut-être pas utile de choisir ses gardes en dehors de ces soirs, puisque finalement le flux est le même tout au long de l'année.

Lire la suite et voir la vidéo ...


Avoir des enfants vaut-il le coup ?

Vendredi 21 octobre 2022

Provenant du podcast

Sans oser le demander

Avoir des enfants ? Oui ? Non ? ©Getty - CSA Images

Le rapport à la maternité a-t-il changé selon les générations ? Comment questionner et s'émanciper des normes et des injonctions sociétales autour de la maternité ? Y a-t-il un bon moment pour faire des enfants ? 


Avec
  • Manon Vialle Sociologue

Il y a peu de questions qui soulèvent autant de perplexité que : "et toi, tu veux des enfants ?". Si certaines et certains sont assez sûrs d'eux, "oui", sans hésiter ou "non", sans hésiter, d'autres préfèrent répondre : "pour l'instant, non", "plus tard, pourquoi pas" ; "j'attends d'avoir de l'argent et quelqu'un accessoirement"... Ou se contentent d'un simple mais lourd "je sais pas".
En termes d'incertitude, avoir des enfants ou pas se pose désormais. Et comble, ça persiste encore après : regret d'en avoir fait ou pas. Avec cette question : avoir des enfants, est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

Avoir des enfants : une étape nécessaire ?

Lire la suite et écouter le podcast ...


Au Yémen, les psychiatres débordés en pleine tragédie humanitaire

Par AFP  SANAA, Yémen   27 octobre 2022

Psychose, dépression, trouble bipolaire, stress post-traumatique : avec l’une des pires tragédies humanitaires au monde, la guerre a causé une explosion des maladies mentales au Yémen. Les rares structures de soin sont débordées par l’afflux de patients

Dépression, trouble de stress post-traumatique, psychose : les sept années de guerre civile brutale au Yémen ont provoqué une explosion de maladies mentales services de santé (AFP/Ahmad al-Basha)

Dépression, trouble de stress post-traumatique, psychose : les sept années de guerre civile brutale au Yémen ont provoqué une explosion des maladies mentales (AFP/Ahmad al-Basha)

À l’hôpital psychiatrique de Taëz, dans le Sud-Ouest du Yémen, l’une des villes les plus affectées par les sept ans de conflit dans le pays, « on essaie de fournir des traitements, mais on ne peut soigner tout le monde », regrette le directeur, Adel Melhi.

La structure publique, qui peut accueillir 200 patients au plus, n’a ni la capacité, ni le personnel, ni les médicaments nécessaires pour faire face à la hausse du nombre de malades atteints de troubles psychiques liés aux « drames provoqués par la guerre », explique le médecin. 

Lire la suite ...