La Fondation FALRET est partenaire du Festival “Pop & Psy” , premier Festival pop consacré à la santé mentale, qui se tiendra du 7 au 9 octobre 2022 au Ground Control.
Ouvert à tous, cet événement gratuit et à but non lucratif, créé par le Dr Jean-Victor Blanc, médecin-psychiatre, Florence Trédez, journaliste, le festival «Pop & Psy» en partenariat avec la Fondation FALRET a plusieurs ambitions: dépoussiérer les idées reçues sur la psychiatrie, favoriser les échanges entre experts, personnes concernées et artistes, mettre en lumière les solutions innovantes qui existent. Le tout dans une atmosphère ludique, festive et inclusive.
Qu'est-ce qu'un musée hospitalier ? Anne-Marie Dubois, psychiatre et responsable scientifique de la collection Sainte-Anne nous explique les enjeux particuliers de ces musées au cœur des hôpitaux.
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Une collection muséale entre les murs d'un hôpital
Si le musée hospitalier de Sainte-Anne existe depuis longtemps, il a été traversé par nombre d'épisodes de construction et de déconstruction, jusqu'à recevoir en 2016 la protection de l'Etat et devenir Musée de France. La collection est dorénavant inaliénable et non plus sujette à la dispersion de ses œuvres. Une décision qui est chère à Anne-Marie Dubois, chargée de cette collection depuis plus de vingt ans.
"L'inaliénabilité est une chose fondamentale pour moi." Anne-Marie Dubois
Sous le pseudonyme de Marie-Louise Michel, de 2007 à 2014, Lise Gaignard a écrit pour Alternative libertaire des « Chroniques du travail aliéné », réunies et publiées par les Éditions d’une. Psychanalyste en ville et en campagne contre la servitude passionnelle, elle nous fait partager ses tribulations institutionnelles, passant de l’analyse des processus psychiques mobilisés par le réel du travail à la psychothérapie institutionnelle, pratique thérapeutique marchant sur deux jambes (Karl Marx et Sigmund Freud) pour tenir ensemble aliénation psychopathologique et aliénation sociale.
Le 1er épisode de ces nouvelles chroniques publiées par Jef Klak nous emmène au Boissier, local du club thérapeutique de la clinique psychiatrique de La Chesnaie (Loir-et-Cher). Ici, les habitant⋅es s’attellent au jour le jour à la fragile et précieuse tâche de vivre au milieu des autres, très loin des fantasmes orthopédiques des « conseillers en insertion ».
Le Centre Hospitalier du Rouvray organise le jeudi 22 septembre les jeux de l’UMD en présence de grands sportifs régionaux. Objectifs de la manifestation : allier sport adapté et sport santé, réhabilitation des patients et destigmatisation de la maladie mentale.18 patients participeront à 5 ateliers sportifs.
Depuis 2018 se tiennent les jeux de l’Unité pour malades difficiles (UMD) au Centre Hospitalier du Rouvray. Ils ont pris la forme d’ateliers sportifs dans lesquels les patients cherchent à dépasser leurs limites. Ces ateliers sont encadrés par le personnel de l’UMD ainsi que des partenaires des différentes spécialités accueillies.
Cette 4e édition s’intitule « L’Or olympique » en référence aux jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
parAnastasia Vécrin et Samuel Lagrue publié le 30 septembre 2022
Face à un deuil, au Covid-19, au dérèglement climatique, ce syndrome de l’autruche peut permettre de survivre mais il nous empêche aussi d’affronter les crises. Le psychiatre évoque des pistes pour mieux appréhender et gérer ces situations qui peuvent mener au complotisme.
Détourner le regard, faire comme si de rien n’était, faire l’autruche pour se protéger d’une réalité trop difficile à vivre. C’est ce qu’on appelle le «déni», syndrome invisible et largement répandu, notamment avec la pandémie de Covid-19. Mécanisme de protection normal à l’échelle de l’individu, que dire quand le déni s’installe au niveau d’une société ? Une étude de l’OCDE a montré récemment que 14% des Français étaient encore climatosceptiques. Pourquoi l’aveuglement persiste-t-il face au changement climatique ou aux violences sexistes et sexuelles ? Avec son dernier essai le Déni ou la Fabrique de l’aveuglement (Albin Michel, septembre 2022), le psychiatre Serge Tisseron se penche sur ce phénomène qui nous empêche d’agir individuellement et collectivement, et préconise des pistes pour sortir de cette logique d’enfermement, qui amène parfois au complotisme, voire à la reproduction de la violence intrafamiliale.
Derrière les façades de luxueux immeubles parisiens, les immenses grilles de châteaux, les baies vitrées de vastes villas de la Côte d'Azur, se cache un personnel invisible mais présent quotidiennement au service des grandes fortunes. Gouvernantes, majordomes, femmes de chambre et de ménage, lingères, nannies, cuisiniers ou chauffeurs travaillent du matin au soir, et souvent la nuit, pour satisfaire les besoins et désirs des millionnaires qui les emploient à leur domicile. En s'appuyant sur une enquête immersive de plusieurs années, ce livre lève le voile sur les relations quotidiennes entre ceux qui servent et ceux qui sont servis. Ce faisant, il éclaire les ressorts d'une cohabitation socialement improbable, faite de domination et de résistances.
Les 19, 20 et 21 septembre, des inspecteurs de l'Agence régionale de santé -ARS- de Montpellier ont réalisé des contrôles à la clinique neuro-psychiatrique de Quissac.
Une aile de la clinique neuro-psychiatrique de Quissac (D.R.)
La clinique neuro-psychiatrique de Quissac, au lieu-dit Le Cros, entre Sommières et Alès dans le Gard est en pleine tourmente, avec des contrôles des autorités qui s’enchaînent. Ainsi, après l’Inspection du travail au printemps dernier, ce sont des inspecteurs de l’Agence régionale de santé -ARS- Occitanie dépêchés de Montpellier, qui ont débarqué récemment.
[...] Chambres dégradées
Selon nos informations, l’ARS a pu constater l’état très dégradé de certaines chambres et d’un bâtiment qui se sont en partie effondrés, il y a quelques années suite à une fuite d’eau sans que l’aile entière ne soit condamnée, mais seulement les deux ou trois chambres, les poutres maîtresses étant maintenues par des étais provisoires. Un état des lieux dangereux pour les patients, les soignants et les visiteurs consigné, photos à l’appui, dans le rapport de l’ARS adressé en préfecture.
Deux décrets importants concernant l’activité de psychiatrie sont publiés ce 29 septembre 2022. Le premier concerne les conditions d’implantation de l’activité de psychiatrie, le second, les conditions techniques de son fonctionnement ; deux textes qui entreront en vigueur le 1er janvier 2023. Valériane Dujardin-Lascaux, juriste, pointe « de manière non exhaustive », les changements annoncés.
La dénomination « psychiatrie de l’adulte » vient se substituer à celle de « psychiatrie générale ».
La dénomination « psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent » vient se substituer à celle de « psychiatrie infanto-juvénile » avec la précision d’une prise en charge des personnes jusque 18 ans.
Distinction claire entre la prise en charge des mineurs et des majeurs
« Art. R. 6123-175. – L’activité de psychiatrie est exercée suivant les mentions suivantes :
« 1° Mention « psychiatrie de l’adulte » assurant les prises en charge de l’adulte ;
« 2° Mention « psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent » assurant les prises en charge de l’enfant et de l’adolescent de la naissance à l’âge de dix-huit ans ;
« 3° Mention « psychiatrie périnatale » organisant les soins conjoints parents-bébés, dès l’antéconceptionnel et le prénatal ;
« 4° Mention « soins sans consentement » assurant les prises en charge visées aux chapitres II et III du titre I du livre II de la troisième partie du présent code.
La Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees) livre les premiers résultats de sa statistique annuelle des établissements de santé (SAE 2021).
Au 31 décembre 2021, 1 342 hôpitaux publics, 661 établissements privés à but non lucratif et 981 cliniques privées composent le paysage hospitalier français. Au total, le nombre de sites géographiques répertoriés continue lentement de diminuer. Les capacités d’accueil de ces 2 984 établissements de santé se répartissent entre hospitalisation complète (383 000 lits) et partielle (83 000 places). En 2021, le nombre de lits en état d’accueillir des patients continue de reculer (-1,1 %), à un rythme un peu plus élevé qu’au cours des années d’avant-crise. En revanche, le nombre de places accélère (+3,4 %) et retrouve la tendance des années précédant la crise sanitaire, effaçant les effets du ralentissement observé en 2020 (+1,7 %). La progression reste plus importante en moyen séjour (+6,9 %) qu’en court séjour (+4,0 %) et en psychiatre (+1,0 %). En 2021, les capacités de prise en charge en hospitalisation à domicile progressent de 6,8 % (après 10,5 % en 2020). Elles représentent ainsi 7,6 % des capacités de l’hospitalisation complète en court et moyen séjours (hors psychiatrie), contre 2,1 % en 2006. Le nombre de lits de soins critiques (réanimation, soins intensifs et surveillance continue) diminue de 1,2 % en 2021, après la forte augmentation de 3,6 % observée en 2020 en réaction à la crise sanitaire. En particulier, la capacité d’accueil en réanimation diminue de 3,8 % (+14,5 % en 2020) mais reste supérieure de 10,2 % à ce qu’elle était fin 2019.
Le cas particulier de la psychiatrie
En psychiatrie, les capacités d’accueil en hospitalisation partielle sont plus développées, car le recours à l’hospitalisation partielle est nettement plus modeste depuis les années 2000. En 2021, le nombre de places augmente de 1,0 % après une légère diminution en 2020 (-0,2 %) et le nombre de lits de psychiatrie continue de reculer (-0,9 %), de manière un peu moins marquée qu’en 2020 (-1,2 %). Les unités de soins de longue durée, quant à elles, n’offrent que des lits d’hospitalisation complète. Leur nombre diminue depuis 2013 et cette baisse se poursuit en 2021 (-1,2 %), à un rythme proche de celui de 2020.
Certains systèmes intracrâniens parviennent à décoder efficacement des caractéristiques interprétables (par exemple, des lettres, des mots, des spectrogrammes). Ces dispositifs sont toutefois plutôt invasifs, et ne sont généralement pas adaptés à la parole naturelle.
Jean-Rémi King et ses collègues de Meta ont donc développé une IA capable de traduire des enregistrements de magnéto- et électro-encéphalographie (qui sont des techniques non-invasives) en mots. La technologie n’en est qu’à ses balbutiements, mais les premiers résultats sont encourageants : pour chaque enregistrement, l’IA a prédit une liste de 10 mots, et 73 % du temps cette liste comprenait le mot correct ; dans 44 % des cas, le premier mot prédit était le bon. La prochaine étape pourrait être d’essayer d’interpréter les pensées d’une personne.
Pour entraîner leur IA, King et ses collaborateurs ont utilisé des ensembles de données publiques d’ondes cérébrales provenant de 169 volontaires, collectées alors qu’ils écoutaient des enregistrements de personnes s’exprimant de façon naturelle. Ces données d’ondes, enregistrées par magnéto- ou électro-encéphalographie (M/EEG), ont été segmentées en blocs de trois secondes ; ces derniers ont été soumis à l’IA, accompagnés des fichiers sonores correspondants — l’objectif étant que le logiciel les compare pour identifier des modèles.
Une infection à Omicron doublée d’une vaccination contre le Covid-19 serait la meilleure combinaison contre une potentielle infection par les sous-variants circulant actuellement, soit BA.5 et éventuellement BA.4. C’est le constat formulé par une étude de l’Institut de médecine moléculaire basé au Portugal. « Les personnes vaccinées qui ont été infectées par les sous-variants Omicron BA.1 et BA.2 ont une protection contre l’infection par le sous-variant BA.5, en circulation depuis juin, environ quatre fois supérieure à celle des personnes vaccinées qui n’ont été infectées à aucun moment », explique Luis Graça, co-responsable de l’étude.
Une protection également offerte par les variants de souche du Covid-19, soit Alpha et Delta. « Les infections en 2020 et 2021 qui se sont produites par infection des variants antérieurs du virus SARS-CoV-2 confèrent également une protection contre l’infection par le variant Omicron plus récent, bien que cette protection ne soit pas aussi élevée que celle des individus infectés par les variants BA.1 et BA.2 début 2022 », continue-t-il.
Une analyse des données des 53 pays de la zone Europe met en évidence l’urgence de consolider les effectifs soignants, notamment en rendant les métiers plus attractifs et en orientant mieux les décisions stratégiques.
Dans un rapport paru le 14 septembre sur les effectifs des personnels soignants en Europe, l’OMS relève de façon méthodique les difficultés qui se posent au secteur, et propose dix pistes d’actions pour rendre aux métiers du soin leur attractivité, en assurant de meilleures conditions de travail aux professionnels. « La pression sur les professionnels du soin, essentiellement des femmes, reste élevée. Le rattrapage de l’activité décalée (pendant le Covid) pèse sur les services et sur les employés, décrit en guise d’introduction Hans P. Henri Kluge, le directeur de la zone Europe de l’OMS. Cela s’ajoute à la charge classique que représente la prise en charge de populations vieillissantes, qui présentent de plus en plus fréquemment des pathologies chroniques. »
Au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, sur les champs de bataille européens, un fléau frappe les soldats : le mal du pays qui peut conduire à la mort. L’historien Thomas Dodman retrace les efforts scientifiques pour classer cette pathologie, jusqu’à sa disparition en tant que trouble médical.
Vous est-il arrivé d’avoir «l’air triste, mélancolique», «le regard stupide, les yeux parfois hagards, la figure inanimée, avec un dégoût général, une indifférence pour tout» ? D’avoir «le pouls faible, lent, quelquefois de la fièvre, mais à peine sensible» ? De ressentir «un assoupissement assez constant ; pendant le sommeil, quelques expressions échappées avec des sanglots et des larmes, la presque impossibilité de quitter le lit, un silence opiniâtre» ? Méfiez-vous alors de ce qui peut vous attendre : ce pourrait être bientôt «le refus de boissons et d’aliments, l’amaigrissement, le marasme et la mort». Oui, la mort.
L’Etablissement Public de Santé Mentale (EPSM) Erasme situé à Antony, dans les Hauts-de-Seine (92), organise un événement inédit le 11 octobre prochain « Erasme : 40 ans de psychiatrie et après » à l’Espace Vasarely d’Antony. Cette journée a pour objectif d’échanger sur les évolutions de la santé mentale et de mettre en avant l’établissement et son parcours de santé depuis 40 ans. Des scientifiques, écrivains et intellectuels échangeront et partageront leurs savoirs et leurs expériences lors de conférences et tables rondes. Des stands d’expositions seront également mis en place.Alors, à vos agendas !
Depuis le début de l'année 2022, six personnes prévenues et issues du quartier protégé de la Maison d'arrêt de Nantes (Loire-Atlantique) se sont donné la mort. Un chiffre alarmant.
« C’est monstrueux », lâche la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, en réaction au nombre de suicides survenus ces derniers mois à la Maison d’arrêt de Nantes (Loire-Atlantique). Six personnes se sont en effet donné la mort depuis janvier 2022. Toutes les victimes étaient des prévenus, c’est-à-dire en attente de leur jugement, et issues du quartier protégé.
La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté dénonce des mesures de restriction disproportionnées qui portent atteinte à l’intimité.
Dans les lieux de privation de liberté, comment concilier respect de l’intimité et obligation de surveillance ? Dans ce nouveau rapport thématique, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) explore la façon dont les personnes peuvent se préserver (ou non) du regard d’autrui, via de nombreuses situations de vie quotidienne, et dénoncent des pratiques non respectueuses de l’intimité, ou disproportionnées, y compris en psychiatrie.
Vivre sous le regard des autres. Cette dimension est en cause par la conception même des lieux, qui facilite la visibilité des patients. Des pratiques intrusives de surveillance (caméra dans les espaces collectifs et en chambre d’isolement) sont dénoncées.
Se faire fouiller. En psychiatrie, la question de « la préservation de l’intimité est posée à chaque fois que plusieurs soignants restent dans la chambre d’isolement pendant que le patient est aidé à revêtir un pyjama ». Plus globalement, la « fouille » des effets personnelset des chambres ne doit pas être banalisée.
Être soumis à la force et à la contrainte. Le recours à la contrainte physique, quelle qu’en soit la forme, entraîne par nature le risque de violences sur les personnes. Dans ce registre, les pratiques « ne doivent intervenir qu’en dernier recours, après épuisement des autres moyens. »
Au lendemain du génocide des Tutsi, en 1994, le pays ne disposait que d'un psychiatre. Depuis, associations, animateurs psychosociaux, conseillers en traumatisme et groupes de parole fleurissent.
À Kigali (Rwanda).
«Si pendant le génocide, les tueurs voulaient qu'il n'y ait plus une vie ici, j'aimerais que la vie revienne», confesse douloureusement Emilienne Mukansoro depuis son bureau dans les collines de Mushubati, à 160 kilomètres à l'ouest de Kigali, la capitale du Rwanda. C'est là que se trouve sa maison d'enfance, celle où sa famillea été massacrée par les génocidaires.
La route est sinueuse, mais cela ne l'empêche pas d'organiser, une à deux fois par mois, depuis 2016, des groupes de parole pour les femmes victimes de violences sexuelles pendant le génocide. Elles se réunissent dans sa maison, qui accueille également des voyageurs de passage.
Un seul psychiatre pour une population traumatisée
Ce 10 avril, pour la 28e année de commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, elle retrouve un groupe d'une quarantaine de femmes. Une rencontre qu'elle décrit comme «un rendez-vous [donné] à la vie». Le regard en direction de sa fenêtre, une tasse de thé à la menthe sauvage encore brûlante dans ses mains, elle confie: «J'admire ces collines, ces paysages, ces plantes. Mais en avril, ce n'est plus la même chose. Je vois les gens qui se cachent, qui courent partout pour tuer. J'entends les bruits, les cris de gens qui viennent de découvrir quelqu'un qui se cache.»
«Si pendant le génocide, les tueurs voulaient qu'il n'y ait plus une vie ici, j'aimerais que la vie revienne», confie Emilienne Mukansoro, psychothérapeute et elle-même survivante. | Charlotte Thïede
La prescription excessive d’antibiotiques (AB) en ambulatoire contribue à l’installation de résistances bactériennes. Cette consommation augmente de plus de 20 % en saison hivernale et coïncide avec le pic d’épidémie grippale.
De surcroît, plus de 60 % des AB sont prescrits pour des infections respiratoires qui sont le plus souvent virales. Deux études récentes ont montré une baisse de la consommation des AB chez l’enfant sans explication claire malgré plusieurs hypothèses.
L’impact de la couverture vaccinale contre la grippe est très mal connu, mais pourrait y participer.
Rencontre avec Natacha Belova, scénographe et marionnettiste à l’occasion de la création de sa performance, “Sisypholia”, inspirée du mythe de Sisyphe, dans le cadre de la Biennale des Arts Vivants de Toulouse.
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Aujourd’hui, nous sommes en compagnie de Natacha Belova, metteuse en scène, scénographe et marionnettiste qui présentera sa nouvelle création, Sisypholia du 5 au 8 octobre dans le cadre de la biennale des Arts Vivants de Toulouse (qui se tiendra du 29 septembre au 15 octobre). Une performance à découvrir du 5 au 8 octobre (Rue d’Alsace Lorraine) et qui brouille les pistes de compréhension pour offrir un nouveau regard sur les effets de la surconsommation et de nos comportements absurdes.
La performance :
Sisypholia est une performance en extérieur qui consiste à évoquer une figure mythologique dans des espaces de consommation urbains afin de créer une perturbation poétique dans un mouvement commercial.