Écrit par Laura Chatelain
Avec Yann Leroux, psychologue, psychothérapeute et psychanalyste
Publié le 13/09/2022
Téléphoner ou écrire à son psy, ça se faisait déjà quand on ne pouvait pas se déplacer, qu’on souffrait d'anxiété sociale ou qu’on voulait continuer avec le même thérapeute après un déménagement. Mais le Covid a donné un gros coup d’accélérateur aux thérapies en ligne. Visioconférences et téléconsultations sont entrées dans nos mœurs et plus de trois psychologues sur quatre (85,6 %) les pratiquent, contre 38 % en 2017. Parmi les outils qu’ils utilisent le plus : Skype et les appels vidéo via WhatsApp. Mais pas forcément besoin d’allumer sa caméra ! On peut aussi échanger par téléphone, voire par mails ou par SMS. Le procédé peut paraître un peu froid ou artificiel, il permet pourtant un vrai suivi.
Un accès aux soins facilité pour tous
Les déserts médicaux, ça existe également chez les psys. Les thérapies à distance lèvent en partie l’isolement géographique, quand l’accès à un professionnel demande de longs déplacements qui peuvent décourager. Elles offrent aussi un éventail de choix plus large, pour trouver par exemple un professionnel spécialisé dans notre problématique (couple, phobies...), dans l’approche qu’on souhaite expérimenter (thérapie cognitive et comportementale, EMDR, etc.) ou entamer un suivi avec quelqu’un qu’on nous a recommandé même s’il ne consulte pas à côté de chez nous. Sans parler de celles qui jonglent avec des agendas surchargés et trouveront peut-être enfin un créneau pour se lancer.
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