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« Fédérateur, audacieux, innovant » : le projet de nouvel hôpital de Blois donne un cap pour 2030. Autour d’un virage ambulatoire et d’un projet de soins, misant notamment sur la psychiatrie.
Le projet de nouvel hôpital de Blois, Olivier Servair-Lorenzet y réfléchit quasiment depuis qu’il a pris ses fonctions. « L’ARS ne parlait que de l’urgence de Dreux : j’ai fait venir son directeur il y a sept ans et il a constaté que Blois avait besoin d’un nouveau projet. » Il y a le bâti bien évidemment (lire ci-dessous) mais celui-ci n’est que le reflet d’un projet médico-soignant, qui doit être pensé en interne avant tout. « Nous allons tout d’abord favoriser le virage ambulatoire, car c’est une attente des patients et des soignants avec des pratiques médicales qui aujourd’hui le permettent. Il faut que ce soit fluide, rapide, c’est pourquoi nous allons creuser sous l’entrée actuelle pour accueillir, au niveau du laboratoire qui lui a déjà été refait, l’hôpital de jour et les opérations fonctionnelles. »
Le projet doit donc révolutionner les modes de travail et porte aussi sur le développement de plusieurs secteurs phares. Tout d’abord la santé mentale. « La psychiatrie est très en retard dans la région, encore plus en Loir-et-Cher. Je souhaite que l’on investisse de nouvelles activités et que l’on y crêpe des emplois. » Olivier Servaire-Lorenzet souligne que cette transformation est déjà engagée pour le public adolescent, avec le regroupement du CMP et de l’accueil de jour ados sur un nouveau site fin 2021, la création d’une unité territoriale à Romorantin, le renforcement de la Maison des adolescents, etc. Le Camsp, Centre d’action médico-sociale précoce, qui dépiste les jeunes enfants souffrant de troubles du spectre autistique et les oriente, doit dans le projet être agrandi en récupérant les locaux de l’actuelle crèche qui sera déplacée.
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