vendredi 18 février 2022

Et si la colère était (finalement) bonne conseillère ?




DIFFUSÉ LE 17/02/2022

À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE IDÉES

par Olivia Gesbert

Dans son essai "Le visage de nos colères", qui paraît aux éditions Flammarion le 16 février 2022, Sophie Galabru, docteure et agrégée de philosophie, nous parle des bienfaits de la colère, mais aussi de l’histoire de son empêchement. 

Double silhouette d'un jeune homme exprimant de multiples émotions, entre joie et colère
Double silhouette d'un jeune homme exprimant de multiples émotions, entre joie et colèreCrédits :  Henrik Sorensen - Getty

Pourquoi la colère a-t-elle si mauvaise presse dans notre société ? Avec son essai Le visage de nos colères, aux éditions Flammarion, Sophie Galabru nous emmène dans l’histoire de son empêchement. La philosophie dualiste d’inspiration cartésienne, mais aussi la morale judéo-chrétienne, ont contribué à brosser un portrait hideux de la colère, la reléguant tantôt dans le rang des passions irrationnelles, tantôt dans ceux de l’immoralité. "Dans le procès qui lui est infligé, la colère est associée à plein de choses : au sentiment de la haine (…), qui peut s’alimenter dans le désir de nier l’autre et de le détruire. Alors que la colère est une émotion qui est là pour corriger un déséquilibre perçu, une offense, une blessure", nous dit Sophie Galabru. Elle ajoute : "Ce n’est pas non plus le caprice infantile, l’hystérie, notamment féminine, ni un mouvement animal ou une pulsion irrationnelle, proche de la démence."

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