jeudi 24 février 2022

Bientôt un nouveau pôle de santé mentale pour le nord des Hauts-de-Seine

Par Adelaïde Tenaglia   Publié le 25 févr. 2022

L'hôpital Max-Fourestier de Nanterre va se lancer dans une vaste opération de restructuration. Au coeur du projet, la volonté de rassembler sur un seul site l'ensemble des lits de psychiatrie du nord des Hauts-de-Seine.

On connaîtra bientôt le nouveau visage de l'hôpital Max-Fourestier de Nanterre (Hauts-de-Seine). Le Centre d'accueil et de soins hospitaliers (Cash) est engagé, depuis 2018, dans un projet de restructuration médicale et architecturale. Au printemps, un concours d'architecte va être lancé, pour concrétiser la transformation de ce bâtiment, construit à la fin du XIXe siècle.

A l'origine de ce projet, la volonté de rassembler sur un même site tous les lits de psychiatrie du nord des Hauts-de-Seine. Jusqu'à présent, les patients de Nanterre et Courbevoie étaient pris en charge au Cash. Mais ceux des autres communes (Asnières, Clichy, Gennevilliers, Bois-Colombes, La Garenne-Colombes et Villeneuve-la-Garenne) étaient hospitalisés à Moisselles, dans le Val-d'Oise, dans l'établissement public de santé (EPS) Roger-Prévot.

197 lits de psychiatrie dans un seul bâtiment

« Cette situation est préjudiciable pour les patients, contraints d'être pris en charge à des kilomètres de chez eux », explique Luce Legendre, directrice du Cash et de l'EPS. En 2018, les deux établissements signent un accord avec l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France pour acter leur rassemblement en un seul lieu. Ils établissent également un projet médical commun pour le nord des Hauts-de-Seine, où la psychiatrie occupe une place importante.

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