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Alors que selon une étude 20% des lits sont fermés dans les hôpitaux à cause du manque de soignants, le porte-parole d'un syndicat infirmier a estimé sur franceinfo que les personnels font face à "des conditions de travail de plus en plus difficiles".
![Une soignante installe un lit dans une chambre pour l'arrivée d'un patient atteint du Covid-19, à la polyclinique de Gentilly (Val-de-Marne), le 30 octobre 2020. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/oEjxOOgIXS71TwFySMZehLXEUF8/752x423/2021/10/27/phpV8AGSS.jpg)
Dans sa dernière étude, le professeur Jean-François Delfraissy, qui préside le Conseil scientifique sur le Covid-19, estime que 20% des lits de l'hôpital public sont fermés, faute de personnel. Par conséquent, "un certain nombre d'unités dans des hôpitaux sont obligées de fermer temporairement, ou de réduire la voilure", a reconnu le ministre de la Santé Olivier Véran mercredi 27 octobre dans une interview à Libération.
"Le gouvernement continue, pour des raisons économiques, de fermer des lits et de supprimer des postes. Cela aggrave les conditions de travail de ceux qui restent", a dénoncé mercredi sur franceinfo Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI). "Beaucoup de soignants sont laminés, broyés par le système, avec des conditions de travail de plus en plus difficiles", a témoigné Thierry Amouroux.
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