lundi 4 octobre 2021

La paresse est-elle l’oreiller du diable ?

LE 04/10/2021

À retrouver dans l'émission

LE COURS DE L'HISTOIRE

par Xavier Mauduit

Critique morale ou revendication politique, l'idée de paresse occupe autant les communautés monastiques médiévales, les humanistes de la Renaissance que les penseurs révolutionnaires du prolétariat. Regarder la paresse à travers les siècles révèle comment les hommes et les femmes ordonnent le temps.

"Le Pays de Cocagne" de Pieter Brueghel l'Ancien, 1567
"Le Pays de Cocagne" de Pieter Brueghel l'Ancien, 1567 Crédits :  Francis G. Mayer/Corbis/VCG - Getty

La paresse serait-elle l’oreiller du diable ? En 1921, le peintre Kazimir Malevitch écrit « La Paresse comme vérité effective de l’homme ». Il explique que « l’homme n’est déjà plus seul : la machine l’accompagne ; demain, il ne restera que la machine ou quelque chose qui en tiendra lieu. Alors il n’y aura plus qu’une seule humanité, assise sur le trône de sa sagesse préétablie, sans chefs, sans souverains et sans faiseurs de perfection ; tout cela sera en elle ; de la sorte, elle s’affranchira du travail, atteindra la paix, l’éternel repos de la paresse ». Malevitch est le peintre du célèbre tableau Carré blanc sur fond blanc, une œuvre pour laquelle il a été moqué, traité de paresseux, alors qu’il s’agit d’un jalon dans l’histoire de l’art. Xavier Mauduit

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