lundi 5 juillet 2021

« Entendre des voix n’est pas, en soi, un signe de maladie mentale »

 Philippe GAMBERT  Publié le 






L’association des Entendeurs de voix, sera présente ce samedi au festival Printemps des fragilités, parc des chantiers sur l’île de Nantes.

Depuis 2017 à Nantes, un réseau d’Entendeurs de voix s’est monté sur le modèle de ce qui existe ailleurs, en France et en Europe. Quelques-uns de ses membres seront présents ce samedi 3 juillet au festival du Printemps des fragilités qui va réunir 70 associations au parc des chantiers de l’île de Nantes.

Les entendeurs de voix se réunissent dans un groupe de parole régulièrement. « Ça démarre souvent par la météo, l’humeur de chacun », explique Océane, 20 ans. Le phénomène est apparu comme pour Aurélie, 33 ans, ou Nicolas, 44 ans, durant ses études. « J’avais 18 ans. J’étais en première année de droit. J’avais enchaîné avec un boulot pendant mes vacances. Il y avait un trop-plein de choses peut-être », témoigne-t-elle. S’en sont suivis plusieurs mois d’hospitalisation. Aujourd’hui elle bosse en Ehpad. « Ça se passe bien », dit-elle timidement. Elle a pour objectif de reprendre ses études, mais en psychologie.


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